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Commentaire de Pierre Alexandre

sur Le Web, terreau fertile des GreenTechs


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Pierre-Alexandre Xavier Pierre Alexandre 29 avril 2009 11:51

Je ne crois pas que cela rejoigne les manœuvres grossières des artisans de la Loi HADOPI. Comme je l’ai écrit, il s’agit de gouverner et non de contrôler. Et jusque ici, les artisans de l’HADOPI tentent par tous les moyens disponibles de juguler une transformation incontournable du marché de la distribution audiovisuelle. Et ils se servent de certaines composantes de l’actuel gouvernement pour parvenir à leurs fins.

Le directeur de Nordnet est un dinosaure et ses déclarations sont des suppositoires pour enfants.

Pour vous illustrer les complémentarités des TIC et des GreenTechs, je vous invite à regarder l’exemple de GOOD magazine (http://www.good.is/) créé par J. Greenblat, fondateur entre autres de Ethos Water.
Pour ceux qui ne lisent pas en Anglais, le principe de Good Magazine est de reverser intégralement toutes les recettes d’abonnement à des projets sociaux dans le réel. Le magazine existe online et offline et sa structure soutient des projets humanitaires et de développement durable.
Greenblat avait développé auparavant la société Ethos Water dont le principe était de localiser la production et la consommation d’eau en bouteille afin de réduire l’empreinte carbone du commerce de l’eau en bouteille. Il s’agissait également dans ce programme de localiser le recyclage des déchets de ce même commerce.
A chaque fois, Greenblat utilise les réseaux dématérialisés du Web et ses rapprochements pour soutenir des projets qui autrement ne pourraient absolument pas voir le jour. Dans ce type de schéma, le Web est la plate-forme de travail qui permet d’organiser le projet, de le superviser et de communiquer sur ses progrès.
Ce n’est là qu’une des nombreuses initiatives (lucratives et non-lucratives), souvent américaines, qui associent le développement durable et les technologies de l’information et de la communication.

Il n’est pas idiot d’envisager que les gouvernements puissent développer leurs propres structures de support à des projets de technologie verte pour lesquels la seul coordination et conduite du projet propulse les coûts à des sommets astronomiques s’ils sont menés exclusivement du côté privé.
Plutôt que de se contenter de déléguer des aides et des subventions, l’Etat pourrait proposer des Data Centers mutualisés pour les jeunes entreprises, des hébergements et des lignes spécialisées institutionnelles pour soutenir la création de nouveaux segments de marchés. Il est possible d’imaginer que les européens soient capables de mettre en place des procédés analogues à ceux en cours dans la Silicone Valley si souvent citée en mal comme en bien...

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