@REBOUL
« En quoi une croyance reposant sur une révélation mystique pourrait-elle être rationnelle ? »
Mais la croyance est « au-dessus » de la raison puisque la raison elle-même doit être démontrable sinon elle serait, elle aussi, un mystère.
« Sur la plan de la connaissance en rien (un mystère reste un mystère et par nature échappe à toute raison) »
Mais de quelle connaissance parlez vous ? Celle de l’existence, celle qui se mesure, se démontre et se limite à sa propre définition et qui n’induit pas en elle-même sa propre origine ? Celle-là, oui, la croyance ne peut rien apporter à cette connaissance qui ne sait pas ce qu’elle connaît. Mais est-ce de cette connaissance dont l’homme à besoin ?
« Sur le plan éthique, cela pourrait être un moyen efficace de ne pas désespérer face à la souffrance et à la mort, mais avouons que le fondement rationnel d’un tel moyen laisse à désirer ; ce que savait déjà Pascal (vérité du coeur/vérité de raison)et Kant (Critique de la raison pure). »
La souffrance débouche inévitablement sur la raison d’être, et là, la connaissance scientifique ne sert à rien, elle est même plutôt un handicape mental que la raison grossie illusoirement.
« ..mais sur le plan de la connaissance, il a le mérite de ne pas nous faire prendre les vessies de la révélation pour des lanternes du savoir prouvé et prouvable. »
La connaissance avec un petit c, certainement, quant aux lanternes du savoir prouvé (par QUI ?) et prouvable (par QUI ?), ce n’est qu’un rideau de fumée prétentieux qui se dissipe aux moindres coups de vents de la nouveauté(Cf. Changement de paradigme et relativité de la « connaissance » de la science moderne)