Cher Deneb,
Je suis en grande partie d’accord avec le bon sens de votre commentaire. Avec la distinction même entre Gratuit et Libre...
Cependant, mon article n’avait pas comme finalité de vendre à toutes les sauces la gratuité. C’est évident. La perplexité peut tenir en ceci que votre distinction entre la gratuité et la liberté ne permet pas encore de résoudre la question de la propriété des droits intellectuels, nullement. La fin de l’article dit donc que le rôle de l’Etat est à réinventer. Hadopi cherche à réguler des flux financiers. Non pas à rendre concrètement possible la vie des artistes et des écrivains discrets, mais parfois profonds. Un de mes amis peine à vivre de son art, et je vous prie de croire qu’il a un talent hors du commun, reconnu, de fait, dans son milieu exigeant mais limité en nombre.
D’où, finalement, le sens retrouvé (pourquoi pas ?) de droits d’auteurs équitablement partagés entre tous les artistes, ceci en indépendance avec le succès de l’oeuvre effectivement diffusée.
Nous nous rendrons compte tôt ou tard que la communauté (on n’ose dire le communisme en ces temps) a de l’avenir...
Il faudrait aussi, en tout cela, une réflexion sur l’Art d’Aujourd’hui, où l’on confond avec constance valeur et popularité... (sans que les deux termes soient nécessairement, pour autant, en discordance).
Ce ne sont là que quelques pistes. Histoire de relancer la discussion. Tout en écoutant, pour ma part, quelque musique plaisante il est vrai piratée ce jour même...
Fabien.