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Commentaire de Webes

sur Réponse à Monsieur Vanneste sur l'Hadopi : les artistes piégés


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Webes Webes 5 mai 2009 16:31

@ l Auteur : Lorsque les masques tomberont, mais ils tombent deja.
Vous aimez cette histoire ???? Alors imaginez la suite ........

Stéphane, un menuisier abbevillois (Somme, 80) de 29 ans, n’aurait jamais cru se retrouver en garde à vue à cause d’un simple SMS reçu de la part d’un collègue. En effet, un collègue de travail d’humeur blagueuse lui a envoyé un SMS lui demandant : « Pour faire dérailler un train, t’as une solution ? ». La blague consommée et le cynisme oublié, le SMS se perd dans la mémoire du mobile qui est en réalité un mobile prêté par l’opérateur pendant que celui du jeune homme était en réparation, pour se retrouver quelques jours plus tard entre les mains des enquêteurs.

Interrogatoire et garde à vue pour un simple SMS reçu

C’est le 16 avril que Stéphane est convoqué au commissariat au sujet du fameux SMS qui est visiblement arrivé sur le bureau des enquêteurs. Une fois sur place, l’affaire le concernant relève du cadre criminel et terroriste, lui apprend-t-on. La personne à l’origine du SMS est aussi convoquée et placée en garde à vue. Après 24 heures d’interrogatoire et de garde à vue, les deux personnes sont relâchées. « C’était un véritable choc. En deux secondes, j’ai eu l’impression de devenir un vulgaire criminel. Je me retrouve dans une belle cellule jaune qui sent la pisse, j’ai l’impression d’être traité comme un chien. » a déclaré par la suite Stéphane au Courrier-Picard.fr qui a révélé l’affaire.

L’origine de l’affaire reste inconnue pour le moment

Le départ de l’affaire reste flou pour le moment. Bouygues Telecom, l’opérateur mobile concerné aurait lancé une enquête interne afin de découvrir quelle a été la source d’information menant les policiers au SMS. En théorie, les opérateurs mobiles n’ont pas le droit de divulguer quelconque information concernant leurs abonnés sans ordonnance judiciaire cependant, selon le procureur d’Abbeville Éric Fouard, « L’opérateur a le droit de consulter ces messages et le devoir d’alerter les autorités s’il estime qu’un crime ou un délit est susceptible d’être commis. ». Comment et par qui la police a été informée ? Affaire à suivre.


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