Bonjour Ramila
Oui, effectivement, pour des sdf, les enquêteurs ont eu assez rapidement les différents adresses et renseignements...bizarre pour des jeunes di t« anarcho-autonomes » qui sont censés ne pas « collaborer ».
Pour ce qui est de la phrase « on a fait une connerie », je ne la prend pas comme un aveux mais comme une « prise de conscience »...Michaël a eu le temps de voir et de comprendre ce qu’il venait de leur arriver...il est resté un bon moment seul dans cette usine. Plutôt que de se cacher et de fuir, il a cherché à appeler de l’aide. « Ma copine...ma copine », Zoé n’était peut-être ps encore morte à ce moment.
Cette histoire est triste, et pour ceux et celles qui ont lu l’article, vous avez vu que les jeunes, dont certains sont étudiants, se retrouvent à la rue et sont OBLIGES de squatter !!!
Pour ceux qui doutent encore des pratiques misent en place par certaines MUNICIPALITÉS, veuillez vous informer...la crise ne va pas faire de cadeau...donc pensez aussi à vous fournir chez décath.
la gestion de l’urgence, dans l’urgence :
"À y regarder de près, nombre de ces associations ne dépassent pas la
gestion de l’urgence, c’est-à-dire au mieux le ramassage des sans-abri,
au pire son traitement dans la rue : le mirage de la réinsertion et du
relogement définitif réside en fait dans l’usage du langage, dans un
effet sémantique subtil qui doit sans cesse convaincre sans jamais
démontrer véritablement. C’est un jeu de pure rhétorique, parfaitement
mimétique de celui du secrétariat d’État à la lutte contre l’exclusion.
Chez ce dernier, l’emphase compassionnelle semble inversement
proportionnelle aux crédits alloués, en diminution cette année ; seules
quelques opérations de mécénat permettent d’entretenir l’illusion que
la question des plus démunis est correctement traitée
[15].
Ces mêmes structures de discours attestent d’une manière identique de
gérer le réel en l’escamotant au profit de l’imaginaire des
représentations dominantes auxquelles il est nécessaire de « croire »
avec passion." CAIRN.