Cher Pierre,
Je me perds un peu dans votre article. Où voulez-vous en venir ? A la guerre ? Guerre civile du Système, vous dites. Il n’y a plus rien de civile aujourd’hui. C’est au contraire un melting pot, dans lequel tous le monde à pris au moins un pied. Tout est intégré. Donc, c’est bien plus général. Nous touchons à la fragilité de l’être humain dans ses habitudes du tout pour soi. Je ne crois pas aux révolutions. Elles s’effacent avec le temps pour revenir à la phase suivante qui ressemble à l’avant crise. Il y a évolution et complément mais jamais abandon complet. La révolution de 1789 qu’en reste-t-il ? Mai 68 ? Le Castrisme ?
Je vais être méchant car je sais que vous ne l’êtes pas : faites vous partie des marchands d’armes ?
Je crois qu’il n’y a pas eu malversation et provocation de la crise. Elle s’est construite d’elle-même. Quand tout le monde en profite, on perd vite pied des réalités. C’est un flux, un entonnoir dans lequel tout le monde s’est engouffré les pieds joints. Les plus grands organismes se sont laissés embourber dans leur propres magouilles. Les crises sont obligatoires et nécessaires pour faire le point avec le plus de recul. En fait, les crises sont des tests pour voir jusqu’où aller trop loin.
L’argent, plus l’outil privilégié de la gouvernance ?
Quel serait-il d’après vous ? Le troc ? Bien difficile d’établir un prix des choses sans agent liant. Et puis, coupé un bien en rondelles pour faire l’échange, il n’en resterait pas grand chose.
Le troc a l’avantage, c’est qu’il n’y a pas d’intermédiaire, pas d’état qui touche sa quotte part en taxe.
Plus démocratique ? Où est-ce que la démocratie n’existe nulle part ? Dans les entreprises. Vous n’avez pas encore le choix de vos patrons à mon avis. Oui, c’est bel et bien de l’avoir dans un pays par les élections de ses dirigeants.
Le paternalisme, la relation parent-enfant, existe bel et bien. Il ne faut pas se cacher la phase.
L’homme se dirige ou est dirigé car il doit avancé pour exister. Le populisme marche très bien. Si vous aller lire mon triptyque d’articles que je me suis amusé d’appelé « Sucer mes pas avaler », vous verriez que je ne suis pas à côté de mes pompes. Car je n’y ai rien inventé. Cela se passe dans la plus grande démocratie du monde.