@E-Fred,
Merci de dénoncer ce qui est en définitif de l’indifférence , cette indifférence qui nous rapproche peu à peu de ce que nous sommes peu à peu sorti et d’ou nous retournons gaillardement à la vitesse grand V la BARBARIE.
Le majorité des gens sont persuadés que celà n’arrive qu’aux autres ,le malheur,les maladies,les accidents etc,etc....celà permet d’avoir bonne conscience et permet de hurler avec les loups en oubliant qu’un jour nous sommes devenus agneaux et que les vrais lourds n’auront plus qu’à se servir dans le troupeau bêlant.
Les
années passant, force m’est de me rendre compte que, souvent, très souvent, j’ai
été… escroqué, abusé en ce que les solidarités n’étaient pas réciproques
et qu’il n’y avait donc pas contrats d’association ou que, du moins, ceux-ci
n’étaient que des lettres mortes, des pages déchirées à peine signées.
Certes,
je ne regrette pas ces actes de solidarité et, malgré le recul, remis exactement
dans les situations où je les ai choisies, je les choisirais à nouveau car mes
choix ont toujours été des décisions… spontanées.
Cette
spontanéité (éventuelle) de l’acte de solidarité met en lumière deux cas de
figure de choix : le choix véritablement spontané qui participe, pour faire
simple, de l’élan du cœur, de l’affectif, du sentiment, de l’émotion,
voire de la… sensation et le choix… calculé, raisonné qui découle
donc de la raison et, au-delà, de l’intérêt pris dans son acception économique
et juridique.
C’est
dans le premier cas que, à l’évidence, le risque d’escroquerie est le
plus élevé car l’élan du cœur peut être suscité par un… stimulus calculé,
raisonné d’un tiers cherchant à servir ses seuls intérêts sans intention de
réciprocité ou, du moins, avec une intention de réciprocité qui assure un retour
sur investissement rémunérateur, c’est-à-dire un produit, un gain plus élevé que
la dépense, la mise. Il s’agit alors là d’une solidarité factice qui est
peut-être plus courante que la solidarité spontanée, laquelle pourrait tout
aussi bien être qualifiée d’héroïque en ce qu’elle ne poursuit pas un but
et, notamment n’a pas comme motivation la recherche d’un gain, le désir de
satisfaire un intérêt particulier, mais obéit à une motivation gratuite,
celle de servir une cause, un idéal.