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Commentaire de L’enfoiré

sur L'ultime forfaiture du Capital : les banques ont délibérément provoqué la crise


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L'enfoiré L’enfoiré 10 mai 2009 17:58

Pierre,
Je vois qu’il n’y a aucune réponse à mon commentaire. Je vais donc en rajouté une couche.

Notre journal finanicer local, l’Echo, vient de changer son fusil d’épaule. Pour palier la crise de la presse écrite, il l’avoue, le quotidien a dû se greffer un autre visage de couleur et de fond. Nous sommes passé à la couleur saumon pour ses pages. Des articles plus analysés, plus creusés, est-il ajouté. Et c’est vrai. J’ai pu le constater. Affaire parfaitement menée. 
Pourquoi je parle de ça ?
Simple, parce qu’il y avait en plus un cadeau, un bouquelet qui reprenait un dictionnaire de tous les nouveaux mots de l’économie. « 100 clés pour comprendre la nouvelle économie ».
Est-ce dire que le monde a tellement changé, que l’économie n’est plus comme avant ? Non, 100 mots décrits. Tous les autres concepts sont toujours là. En plus, certains de ces 100 mots ne sont neufs que pour ceux qui n’ont jamais ouvert un journal depuis des années.
L’économie est une science inexacte comme l’est la plupart des sciences humaines.
Pas mal de prix Nobel se sont penchés à son chevet, sans en trouver les formules mathématiques que dans le court terme.
Révolutions les crises ? La Bourse, une catastrophe ? Une simple déviance, une extrapollation malheureuse de ce qu’elle a été dès le début.
 On me soufflait « Bien mal acquis ne profite jamais ».
Quelle belle théorie. 
Nous avons eu un Question à la Une avec la question « les traders dirigent le monde ».
Analystes financiers qui se gagnait sur la « connerie » du profit à bon marché sans travailler à bon marché voulue par ses ouailles. Est-ce mal de se payer au centuple de la connerie des autres ?
Ce trader dont on parlait s’est mis à écrire avec un pseudo et il a fait sauter le bouchon du pourquoi et du comment ca marche. Pour se découvrir enfin et quitter le milieu après plus de dix ans en course. Hypocrysie, était le mot de ses anciens collègues. 
Le problème est bien plus simple. Si la nocivité du processus était reconnue de tous comme tel, il n’y aurait pas eu de crise. Mais tout comme ce qu’on invente aujourd’hui a toujours quelques points décisifs sur le passé, on les adopte avec un merci en plus à la sortie.
Rappelez-vous mon article sur les puces qui n’étaient en fait qu’une modernisation des codes barres. Certains ont pensé l’introduire sous la peau. Banal réflexe conditionné.

On spécule, hier, on spéculera demain avec seulement un peu plus de précaution.
L’appât du gain n’a pas fondu. Allez jeter un coup d’oeil aux files pour acheter des billets du Lotto et vous comprendrez que rien n’est perdu, même pas l’honneur.

Tout le monde joue en Bourse. En direct ou en différé par l’argent qui est épargné pour la pension. Monsieur Jourdain faisait lui de la prose sans le savoir. 
Question d’époque. Rien ne change, tout évolue.


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