@ sale bête
Que vous soyez d’accord ou pas avec le propos ou le style de l’auteur, je suis stupéfait par le traitement auquel il a eu droit., il neme semble pas avoir lu beaucoup d’articles descendus de cette manière et avec de tels termes (je ne parle pas pour vous, plus pour les commentaires des premiers jours).
J’ai quand même vu pas mal d’articles franchement pas terribles desquels on faisait des critiques gentillettes, par bienséance, en essayant de mettre les formes. Envers Stalker, j’ai surtout senti de l’agressivité décomplexée et avec peu de limites, avec un texte d’un autre niveau.
Il s’agit d’un texte littéraire, il faut prendre les propos écrits pour ce qu’ils sont : une écriture littéraire en se mettant à la place de YF. C’est une erreur de croire qu’un auteur fait intervenir un narrateur uniquement comme prétexte à l’exposé littéral de ses propres idées, les choses sont beaucoup plus compliquées. Stalker a écrit par exemple son texte en faisant parler un Fofan qui fait passer le récit de ses actes à travers des canevas sociologiques ou mythico-religieux (les figures de la victime biblique, le jargon sociologique de l’excuse ou du « tout le monde est comme moi », le poncif de l’image des parents...)
Il s’agit d’un procédé courant (et d’une des limites dans l’exigence d’authenticité) du genre autobiographique, comme Rousseau qui dans les Confessions présente certains épisodes de son existence sous l’angle du roman picaresque, d’autres sous celui de la pastorale....