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Commentaire de Bois-Guisbert

sur Où sont les 30% de Sarkozystes ?


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Bois-Guisbert 12 mai 2009 00:26

« Même au sein de ses plus inconditionnels partisans, il y a comme un malaise, l’impression que le Président n’est pas à la hauteur de sa fonction, qu’il est seulement le chef de l’UMP, alors que son rôle est d’être le rassembleur de la nation. »

Personnellement, je crois que c’est ailleurs que le bât blesse. Comme Sarkozy, ses partisans pensent : - Vous verrez dans trois ans ! Mais comment répondre cela sans se faire pulvériser par les vannes et les lazzis ?

Or, c’est leur dernier et leur seul espoir. Y croient-ils sérieusement ? Ou seulement à moitié ? Ce n’est même pas important. Sur un média aussi dynamique que le web, il est définitivement impossible de participer à une discussion en ripostant : « On en reparlera dans trois ans ! »

Un autre aspect de la question doit déstabiliser les supporters de Sarkozy : si sa citoyenneté n’est pas en cause, il est chaque jour plus évident que son identité n’est pas française.

A la différence de ses cinq prédécesseurs, il n’exerce pas une présidence française de la République française. C’est un parvenu cosmopolite qui a complètement grimaldisé la fonction, autrefois respectée, qui lui a été dévolue par le suffrage universel.

C’est tellement peu français comme comportement présidentiel que ses supporters de souche ne peuvent qu’être profondément déconcertés, sans forcément pouvoir décrire clairement les causes de leur malaise.

En attendant, Sarkozy illustre parfaitement le fossé séparant citoyenneté et identité nationale. Cette identité nationale qu’il a confiée à un ministère sans avoir la moindre idée d’à quoi elle correspondait smiley

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