« Entre 2004 et 2007, la Réserve fédérale
américaine a relevé son principal taux d’intérêt directeur, le portant
de 1% en 2004 à plus de 5% en 2007. Les familles endettées à taux
d’intérêt variable, qui doivent verser les intérêts au cours des
premières années du prêt, ont alors échoué à respecter des échéances
mensuelles en forte hausse. Mais le développement des subprime étant
encore récent, une majorité d’entre elle profitaient encore du taux
promotionnel très bas des premières années »
Un taux d’intérêt à 1% alors que les USA étaient en croissance était une aberration économique. Et c’est une conséquence d’une politique d’expansion étatiste voulue par Bush.
Jamais ce taux n’aurait du rester à 1% au dela de 2002. Lorsque le taux d’intérêt est inférieur à l’inflation, on cours à la catastrophe. Vous gagnez en effet littéralement de l’argent à emprunter. Cela crée une bulle spéculative qui finit par avoir un pouvoir destructeur terrifiant.
On constatera que les états ont ici utilisé le peu de marge de manoeuvre qu’il leur restait à des fins politiques et qu’ils ont bouzillés le système économique. La titrisation ou les dérivés ne sont pas mauvais en soit. Par contre, si vous détraquez le système en le faisant tourner avec des paramètres initiaux aberrants (taux à 1%) alors celui ci se comporte de façon aberrante.
Corrollaire : Est ce que la baisse des taux directeurs de la FED, n’a
pas été mise en place, justement pour corriger les indices de référence
des prêts (Je n’ai pas vérifié si cette baisse des indices a été
effective) - Et la cause de cette brusque dégringolade des taux
directeurs n’a-t-elle pas cette seule motivation ?
La brusque dégringolade est censée permettre aux gens de rester dans leur maison. En clair, pour pouvoir déflater la bulle, on doit subir non seulement un crédit crunch (c’est en cours) mais aussi maintenir des taux d’intérêts tellement bas afin que la bulle de crédits amassés puisse se rembourser. Cela va avoir de graves conséquences et va créer des transferts de richesse contre nature.