Ce n’est pobablement pas un hasard si l’Iran, berceau des religions occidentales - où s’affrontent depuis longtemps les philosophies manichéistes et monistes, où le Christ a emprunté ses attributs solaires chez Mithra - constitue aujourd’hui le dernier rempart local contre les dévastations propagandistes et meurtrières des néo-cons et successeurs.
Même si certaines pratiques religieuses y sont pour le moins discutbles - quoique l’occident soit très mal placé pour donner la moindre leçon à ce sujet, du passé, et du jour, puisque pour l’instant ce sont les donneurs de leçons qui opèrent les massacres - c’est autour d’une table de discussion que ces problèmes doivent se régler, et non devant des menaces guerrières.
Le problème, c’est qu’il y a deux poids deux mesures, une petite nation récente qui s’arroge le droit de violer le TNP par détention de 200 têtes non déclarées (mais dont tout le monde admet l’existence), et une autre nation autement pus ancienne, berceau des civilisations, à qui on explique à demi-mots qu’ils sont attardés, puisqu’ils n’adhèrent pas à cette philosophie appelée modernisme, qui consiste à s’embarquer dans une fuite en avant qui finira à flinguer la planète, après avoir désoeuvré 90% de sa population.
Les coupables, pour l’instant, sont ceux qui ont transformé la planète en un gigantesque champ de bataille, à côté de cela quelques pratiques religieuses anachroniques et appelées à disparaître, seule dissonance qu’il reste à pointer du doigt, semblent bien dérisoires.