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Commentaire de olivier cabanel

sur L'E.P.R. sonne-t-il le glas du nucléaire ?


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olivier cabanel olivier cabanel 15 mai 2009 08:21

Montfroid,

vous n’y êtes pas du tout.
je ne veux pas seulement des centrales nucléaires en moins,
je n’en veux plus du tout.
et hélas pour vous, je ne suis pas un cas isolé.
je travaille sur ce sujet depuis près de 30 ans, j’ai observé les avancements technologiques, la progression des énergies nouvelles, la volonté des français de plus en plus marquées pour l’arret du nucléaire, car ils sont de plus en plus nombreux à vouloir laisser un avenir vivable aux générations à venir.
point n’est besoin de fusion nucléaire, ou d’autres technologie abracadabrantesques pour produire l’énergie dont nous avons réellement besoin chaque jour.
il faut d’abord consommer plus intelligement, isoler mieux nos maisons, nos entreprises, consommer sur place l’énergie produite, arreter d’éclairer des immeubles de bureau innoccupés toute une nuit,
la liste des gaspillages énergétiques est trop longue pour rentrer dans ces lignes,
et puis la bonne nouvelle nous vient des états unis, avec cet article reçu ce matin, dont je vous livre un extrait :

Le Devoir (Canada) - 15 mai 2009
 
Pour la première fois en 2008, la puissance installée des projets d’énergie renouvelable a dépassé en Amérique et en Europe celle des énergies traditionnelles, comme le gaz, le charbon, le pétrole et le nucléaire. Cette mutation, que certains espéraient voir d’ici une ou deux décennies, est maintenant à notre porte et va s’accélérer avec les 150 milliards engagés par le président Obama d’ici 10 ans dans ces filières.
Hier après-midi, le plus important distributeur d’électricité de la Californie, Pacific Gas & Electric (PGE), annonçait la signature de différents contrats qui permettront à ses clients de lutter contre les vagues de chaleur estivale avec une puissance ajoutée de 1320 MW d’énergie solaire, soit presque l’équivalent en énergie verte renouvelable de la production d’énergie bleue du complexe de la Romaine.

Ce seul contrat va doubler la puissance solaire installée des États-Unis, un pays dont le nom n’apparaissait même pas hier dans le palmarès des cinq premiers fortement installés dans cette filière, selon le bilan des énergies vertes publié hier à Paris par REN21, soit le Renewable Energy Policy Network for the 21st Century.

Cette énergie solaire, captée avec des miroirs qui vont concentrer leur énergie pour générer de la vapeur, pourra satisfaire les besoins en climatisation de 530 000 résidences californiennes en utilisant pour les rafraîchir précisément ce soleil qui les surchauffe. Les sept projets en question vont fournir 3,6 gigawattheures par année. Ils font partie du portefeuille d’énergies vertes renouvelables, dont la part devrait atteindre 20 % chez PGE d’ici quelques années.

Depuis quatre ans que RN21 dresse un bilan des énergies renouvelables dans le monde, son nouveau bilan annuel révèle que les investissements en cause ont quadruplé pour atteindre 120 milliards $US à la fin de l’an dernier. Globalement, la puissance installée des énergies vertes, excluant la grande hydraulique, a augmenté de 75 % en un an, passant de 160 à 280 GW. En quatre ans, la filière photovoltaïque a multiplié par six sa puissance pour atteindre 16 GW. La puissance installée en éolien a pour sa part augmenté de 250 % pour atteindre 121 GW. Fin 2008, la puissance installée en éolien correspondait à 14 % de la puissance installée en grande hydraulique sur la planète.

Le plus étonnant dans ce portrait, c’est qu’en 2008 la filière éolienne a gagné 27 GW de plus, soit autant que tous les nouveaux grands projets hydroélectriques réunis. En un an, la grande hydraulique a ainsi augmenté sa puissance de 3,2 %, alors que celle des éoliennes augmentait de 29 % dans le monde et que le photovoltaïque se taillait l’augmentation record, soit 70 %.

Les États-Unis sont devenus en 2008 les champions toutes catégories en énergies vertes avec des investissements de 24 milliards, soit 20 % du total relevé sur la planète. Ils ont notamment ravi à l’Allemagne le titre de champion mondial en éolien avec une production qui atteint désormais 25 170 MW contre 23 900 MW. Mais la Chine, avec ses 12 210 MW d’éolien, talonne l’Espagne (16 740 MW), installée au quatrième rang. La Chine a doublé sa puissance éolienne installée pour une cinquième année consécutive et entend suivre ce rythme pour soutenir sa florissante industrie, qui entend rejoindre les grands de l’Occident, dont les machines produisent désormais 3 MW pièce.

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