Il y a un peu de méthode Coué dans cet article... Le problème du Parti Socialiste dépasse largement le simple problème de Aubry ou Royal. Tout simplement, ce parti, comme d’ailleurs la plupart des autres partis soclialistes européens, n’a pas de nouveau projet de société à proposer aux électeurs. Tant que ce sujet ne sera pas résolu, le problème du leadership ne sera qu’accessoire, et il ne pourra vaincre que par défaut.
Par contraste, les concurents du PS sont ieux lotis :
- l’UMP a le Sarkozysme, issu du néolibéralisme américain. Certes, ce modèle qui a fait son succès en 2007 a du plomb dans l’aile, mais le Sarkozysme peut toujours se retrancher vers le sécuritaire, qui a fait ses beaux jours et qui mermet de rassembler la famille conservatrice.
- Le MoDem a l’humanisme républicain. On peut le taxer de retour en arrière (d’inspiration gaulliste, des lumières...), mais en ces temps de crise, c’est un projet qui a le mérite de protéger l’homme et de tendre à une vraie égalité des chances.
- le NPA et le front de gauche ont l’anticapitalisme, certes uniquement protestataire, mais qui permet au raz le bol de s’exprimer, comme autrefois le front national. S’ils étaient un peu plus avisés, ils développerait l’altercapitalisme comme modèle, mais cela semble audelà de leurs moyens actuel.
- Les Verts ont un altercapitalisme écologique comme modèle, encore balbutiant mais qui bénéficie de la crise climatique.
Bref, plutôt que de penser au retour de Royal, le PS sera bien inspirer de travailler sur le fond...