@Seb,
C’est peu dire...
Je m’interroge sur la pertinence et même sur… l’utilité du travail en L\ pour l’amélioration matérielle, intellectuelle et morale de… l’humanité quand, pour sortir du temple, parfois, les SS\ et les FF\ passent à côté d’un sans abri gisant à même le trottoir, quand ils-elles n’ont pas à enjamber ledit sans abri qui a trouvé « refuge » sous le porche du temple , lequel, d’une certaine manière, est aussi le parvis dudit temple et en fait donc partie intégrante.
De même, je m’interroge sur la sincérité de l’engagement maçonnique de certain(e)s et ils-elles sont nombreux(euses) ! , engagement qui consiste à adhérer à des valeurs et, accessoirement, à des principes universels relevant d’un humanisme sans concession possible Liberté-Égalité-Fraternité… quand, dans la Cité, leur… « légalisme » les pousse à respecter, voire à promouvoir, à défendre… des lois et des règlements qui bafouent ces mêmes valeurs et à le faire… CONTRE des individus qui peuvent être maçons d’ailleurs , voire des groupes, des associations, des « communautés »… d’individus, ledit « contre » pouvant impliquer l’arrestation, l’enfermement, le bannissement, l’exclusion, la relégation, le matraquage, la fusillade, l’exécution… de ces individus, actes commis en violation des Droits fondamentaux et des Libertés individuelles telles qu’instituées par la déclaration universelle des droits de l’Homme dont se réclament TOU(TE)S les maçon(ne)s – et même, parfois, et même de plus en plus souvent, en violation des principes fondateurs du droit positif moderne ou même encore des lois et règlements en vigueur, c’est-à-dire de la… légalité dont se revendiquent les légalistes en question !
Par ailleurs, j’ai aussi pu constater que, souvent, très souvent, la fraternité est réduite à la seule solidarité, laquelle et c’est bien là « chose » naturelle est… sélective et à tendance à reproduire les « solidarités profanes » (politiques, partisanes, professionnelles, géographiques, sociales, culturelles, communautaires, affectives…) pratiquées dans la Cité hors du temple, donc , ce qui fait que, en fait, la fraternité revendiquée est aveugle et sourde à l’Autre ou, du moins, à celles et ceux qui ne sont pas membres de tel ou tel cercle (profane) de solidarité.
Enfin, la F\M\ n’en demeure pas moins qu’elle est, dans une large mesure, un « club » qui, à l’instar du Rotary, des Kiwi’s…, du golf, de l’équitation… des croisières aux Bermudes, du ski à Megève… ne s’ouvre qu’à celles et ceux qui peuvent payer un « droit d’entrée » hors de portée de celles et ceux qui ont à peine de quoi satisfaire les besoins (primaires ) de leur vie… profane. Et c’est là, à mon sens, bien dommageable pour la F\M\ car il y a fort à parier que les « petites gens », qui galèrent dans leur vie profane au point de se demander de quoi sera fait demain ou même s’il y aura un… demain, ont sûrement plus à cœur de travailler à l’amélioration matérielle, intellectuelle et morale de l’humanité que celles et ceux qui, « à l’abri du besoin », n’ont pas forcément envie à accomplir un tel travail qui pourrait, à l’usage, se montrer… révolutionnaire !
Alors, trois points de conclusion ou simplement de… suspension ?