Introduction à ce qui va suivre (dans le prochain commentaire ) : Je n’ai rien
contre vous (personnellement en tout cas), mais il y a une position
qui nous sépare, cette position est fondamentale, c’est la chose
qui vous sépare de la démocratie. Il y a des choses fondamentales
qu’on ne remet pas en question, on accepte pas de mettre sur la
table des discussions : la démocratie en fait partie. “Du
respect du peuple” en avez vous ? Vous ne voulez pas une société
démocratique. Et vous n’arrivez pas à comprendre sans hypocrisies
que vos sociétés de classes et votre utopie monarchiste à la “Le
meilleur des mondes ”, sera une tyrannie des classes à la
première seconde de sa création. L’élite, ceux qui ont le pouvoir en
minorité ( c’est à dire que ce n’est pas la démocratie) prendra
toujours les autres classes (c’est-à-dire les autres 98% de la
population) : pour de la chaire à canon, on doit nourrir ces braves
bêtes de somme pour qu’elles survivent , et juste pour qu’elles
survivent ni plus ni moin, quel que soit leurs mérites.
Voilà : voilà la conception de votre économie non
dite. Vous l’avez devant les yeux tout écrits.
David J. Brewer (1893) fait preuve de cynisme sur les promesses de nouvelle société et de démocratie, cela ne résumerait-il pas encore aujourd’hui le même cynisme chez les élites ? : « C’est une loi constante que la richesse de l’ensemble de la communauté réside entre les mains du petit nombre. (…) La grande majorité des hommes sont incapables de supporter ce sacrifice permanent qui seul permet d’accumuler les richesses. (…) Ainsi,
demain comme hier - à moins que la nature humaine ne soit profondément
remodelée -, la richesse de la nation demeurera entre les mains de
quelques élus tandis que la masse des autres subviendra à ses besoins
par son labeur quotidien. »