1- On l’a plusieurs fois écrit sur Agoravox, les méthodes dont
usent l’administration conduisent sinon à créer du moins à entretenir
sciemment le désordre, en laissant, par exemple, quelques petites
frappes agir à leur guise et empoisonner la vie d’un établissement,
sous couvert d’une idéologie pseudo-humanitaire feignant de faire des « élèves (dits) en difficulté » l’objet de sa sollicitude.
2- Mieux, on l’a vu en protéger certains et s’en servir comme
d’indicateurs et de provocateurs pour tenter d’intimider les
professeurs indociles quand il en reste. Car ce ne sont pas les voyous
qui sont la hantise de cette administration mais les professeurs qui
lui résistent.
Paul,
Si on additionne vos considérations ci-dessus à celles du commentateur qui évoque la privatisation annoncée de l’enseignement public, je pense qu’on obtient une vision claire de la politique de nos dirigeants.
Je pense en effet que la tendance est à favoriser le privé, dans le monde de l’entreprise comme dans celui de l’enseignement. Tout ayant été dit, je n’insisterai pas plus mais je vais vous donner un exemple de la politique de « l’abcès de fixation » chère à nos gouvernants.
Je discutais récemment avec un flic qui faisait sa ronde dans le 19ème arrondissement où j’habite et comme il déplorait l’ambiance du quartier je lui demandais pourquoi depuis 30 ans on avait laissé le trafic de drogue, le recel, le vandalisme et le non droit s’installer place des Fêtes.
Le poulet prit un air g^éné : « j’ai un devoir de réserve » mais comme je voyais que sa langue le démangeait, j’insistais. Il me répondit alors : « Tant qu’ils sont là-bas, ils vont pas ailleurs... »