Bien décrit.
Précisons aussi que même sans les religions, l’homme est capable de ce genre d’errements. MAIS avec les religions, l’intensité et la durabilité en sont sévèrement aggravées de par les enjeux censés être exitentiels qui y sont attachés ( quelque chose après la mort ). Sans oublier le dogme de la vérité divine indiscutable qui complique à outrance les dialogues inter-communautés. En pratique d’ailleurs, le dialogue de fond est quasi inexistant.
Normal, puisqu’aucun repère rationnel ne permet d’arbitrage comme l’expérience peut le faire en sciences dans la plupart des cas.
Un exemple frappant à ce titre, c’est le communisme. L’URSS s’est effondrée en 3/4 siècle, ce qui est très court à l’échelle de l’histoire, surtout par rapport aux grandes religions, et ce, parce que le communisme a économiquement échoué sur le terrain. Fait dont la plupart de ses adeptes ont pris acte et donc abandonné le concept. Mais la chose aurait été bien + compliquée si le communisme avait été « d’origine divine ».
Et dans le même ordre d’idée, je dirais même que si les bolcheviques avaient pris les poppes dans leur camp au lieu de se venger sur eux car ils avaient mangé dans l’assiette des tsars, l’histoire du 20e siècle aurait pu être fort différente.
Car l’anti-christiannisme bolchevique a été l’élément le + fort de la propagande capitaliste contre l’URSS. Beaucoup de chrétiens non allemands se sont engagés sur le front russe dans la wehrmacht sur base de ce principe en 40-45.