Bonsoir et merci pour votre réponse,
A titre personnel je ne considère pas comme un crime la fuite de Louis XVI, mais comme l’erreur d’un homme peu doué pour la politique. Quand on sait ce qui s’est passé par la suite, on peut le voir certes le voir comme un crime, mais Louis XVI était un homme bon, soucieux du salut de son Peuple.
Quand à la fin de votre message, je considère qu’effectivement le long travail d’unification de la France entrepris par la monarchie a été poursuivi ou maintenu avec loyauté par l’Empire et la République.
Et effectivement le « chef des boutiquiers » tant à détricoter cela, à mon avis plus par inculture que par volonté de nuire. Mais cela n’est pas nouveau, ses prédécesseurs n’ont guère fait mieux, peut-être en y mettant plus les formes, car plus cultivés (surtout Mitterrand). De Gaulle a finalement été le seul grand homme d’Etat français, avec Clémenceau, au XXe siècle.
C’est le parallèle un peu naïf de votre texte entre la médiocrité de NS et la monarchie qui me déplait.
Ne donnez pas, comme Bayrou, plus d’importance à Sarko qu’il n’en mérite. C’est un chef d’état médiocre, comme hélas son prédecesseur, c’est tout, la France s’en remettra. Le tout est de réfléchir à comment elle s’en remettra, pas seulement de Sarko, mais aussi et surtout de près de 40 ans de mauvaise gestion politique, d’abandon de la Nation.
Il n’en reste, pour en revenir à votre texte, que je suis très critique vis à vis de ceux qui ont lancé le mouvement révolutionnaire (dont Mirabeau, Sieyes). Tout était réuni pour que les nécessaires évolutions démocratiques du Royaume de France aient lieu sereinement, l’aristocratie y était majoritairement prête. Mais la conjugaison d’agitateurs extrémistes avec une crise économique et un pouvoir faible ont conduit à la catastrophe.
Si vous vous interrogez à mon sujet, sans être monarchiste, je ne suis pas hostile à ce mouvement que je comprend.
Enfin, je précise que je suis très attaché à la Vème République. Dommage que ceux qui sont censés la faire vivre n’aient pas le sens de l’Histoire ni de l’Etat. Mais cela est aussi peut-être la faute de citoyens français qui ont aussi perdu le sens du collectif.