Heu... Fred... petits rappels déontologiques
Il y a sources et sources... Normalement quand on cite quelqu’un dans un article, c’est qu’on l’ a rencontré, ou au moins qu’on a pu discuter avec lui de vive voix (au téléphone par exemple) ce n’est manifestement pas votre cas lorsque vous citez « officiels » et autres sources pakistanaises ou américaines.
Et en guise de source, Eric Schmitt (que vous citez effectivement comme « sources » en fin de papier) est en fait le co-auteur de l’article que vous vous êtes contenté de (mal) traduire, article publié le 23 février 2009 dans le New York Times, l’autre co-signataire étant Jane Perlez, la chef de bureau du quotidien au Pakistan. Elle, et elle seule, peut effectivement citer ce genre de sources...
En un mot comme en cent, ce que vous avez fait s’appelle du plagiat...
L’une des deux phrases qui semble de votre plume est celle-ci : "
L’armée américaine vient de reconnaitre qu’il y aurait environ 70
« conseillers » travaillant clandestinement au Pakistan. Leur mission ? Entraîner l’armée Pakistanaise à combattre les Taliban et par là même, Al-Qaida
dans les zones tribales.« Il y a déjà là-dedans deux contre-vérités : 1/l’armée américaine ne »vient« pas de reconnaitre puisque l’information, diffusée par le + important quotidien US (plus d’un million d’exemplaires) date d’il y a exactement trois mois... 2/ il ne s’agit pas de travail clandestin puisque les conseillers militaires US agissent en accord avec les autorités du pays concerné.
Dans les traductions il est également d’usage de franciser certains mots, notamment les noms propres quand un équivalent existe en Français. Ainsi »Mumbai« en Anglais se nomme »Bombay« en Français...
Et parfois les erreurs de trad. peuvent engendrer des contre vérités... ainsi vous écrivez :
»Plus de 30 bombardements ont été menés, par des F-16 vendus par les
américains depuis le mois d’août dernier, la plupart d’entre eux après que le
président Zardari ait pris ses fonctions en septembre."
Or les auteurs (les vrais : Eric Schmitt et Jane Perlez) ne parlent pas de bombardements par les F16 pakistanais (lesquels interviennent à un autre moment dans l’article) mais des frappes de drones US dont les cibles ont été repérées plus précisément grâce à l’aide des forces pakistanaises...
L’autre phrase de votre cru est celle de conclusion :
le veuf de l’ex-Premier ministre Benazir Bhutto
en fait maintenant usage."
Aucun rapport avec la choucroute et surtout pas avec l’assertion précédente qui repose sur une erreur de traduction... ça fait bcp de conneries pour un seul papier.
Bref, quand on se mêle de journalisme, y compris amateur, on respecte tout de même quelques règles de base.