Nicopol,
J’ai l’habitude citer mes sources en effet.
La tonalité du travail de Mr Pince est curieuse mais il est allé à la mine des statistiques et c’est louable.
je lui reproche 3 choses :
-Présenter les immigrés comme des agents économiques qui font « baisser la moyenne » (6% du PIB, 13% des actifs occupés) . La conclusion est hative comme je le démontre dans ma toute première réaction aux commentaires furibards. En gros c’est la productivité des emplois occupés par les immigrés qui est plus faible...mais pas les personnes en tant que telles dont personne ne peut affirmer qu’a fonction emploi et qualification identiques ils seraient moins efficaces que les autres.
-Mr Pince constate un écart entre le revenu et les dépenses qu’effectuent les immigrés et semble en déduire qu’ils contribuent à appauvrir la france en épargne et donc en occasions d’investissements. Ce point est interessant et j’aurais du sans doute le présenter et en développer la critique dans mon article. Est-il anormal qu’une population jeune et aux revenus modestes (salaire moyen inferieur de 13% selon GP) aient besoin de faire appel à une épargne extérieure ? C’est tout à fait normal. Et il se trouve que l’épargne à laquelle ils font appel est celle des non immigrés qui sont d’ailleurs plus riches et plus vieux (pour aller vite ). Les immigrés n’occasionnent pas de déficit extérieur nous dit GP, donc pas d’endettement du pays supplémentaire. La question intéressante eest de savoir ce qui est fait de cette épargne. Il me semble que le niveau assez élevé des investissements réalisés par les Immigrés est un usage positif de ce financement. D’une certaine façon, ils font fructifier l’épargne des autres (y compris par le déficit public qui est l’occasion d’émettre des titres de dette dont les francais sont friands)
-Il étend la notion d’immigrés à leurs enfants nés en France. Ce ne sont plus des immigrés que je sache. Cela permet d’amplifier l’écart entre consommation et revenu bien sur.