A force de vouloir convaincre par la
raison, on en arrive à écrire n’importe quoi, le pire ou le
meilleur.
Je suis franchement épaté, de
constater que l’humaniste peut se fortifier de pair avec la
croissance économique. C’est assez jubilatoire , de suivre les
« raisons du coeur » utilisant les mêmes mots, les mêmes
discours, que par ailleurs ils condamnent dans la bouche des
« nostalgiques du colonialisme ».
Il est triste de constater un humaniste
d’interet, et la question se pose de savoir ce qu’il pourrait en
rester si l’interet n’était pas au rendez vous ?
Lorsqu’on sait, la célérité de
rotation d’une girouette, il ne faudrait pas grand chose pour que des
humanistes, deshumanisent.
« Les immigrés contribuent
positivement à la croissance française «
Cela ne veut rien dire, ça fausse le
débat, rien de plus .
Combien même 100 % d’immigrés
rempliraient les prisons de France et de Navarre, ils contribueraient
à l’économie nationale, en participant à la création d’emplois
dans la justice, police et pénitenciaire. Le fait est qu’en
s’intégrant dans le système, ils ne peuvent qu’y participer .
Le résultat doit tout au système, et
rien à l’immigré en tant qu’ entité spécifique.
La stricte vérité est que la France
est de ce point de vue une anti auberge espagnole, et que les
immigrés n’y apportent que ce qu’ils trouvent, souvent au détriment
d’autres, desservis.
Si réellement l’immigré était à lui
seul l’ingrédient indispensable à une croissance positive, on
s’explique mal la stagnation économique des pays d’origines. A ce
que l’on sait le passage d’émigrants à immigrants , n’influe pas
sur l’intelligence et les aptitudes, et donc l’état des pays
d’origines ou d’accueils , ne sont en rien redevables de leurs
absences ou présences.
Economiquement, les immigrés
participent à l’économie, sans être indispensables. Les vagues
d’immigration remettent en cause de façon permanente les équilibres
nécessaires entre les différents groupes constituant la société.,
ils tracent une frontière entre « humanistes » et «
racistes » et ne serait ce qu’à ce titre, ils sont un élément
perturbateur au sein de la nation.
Le principal défaut du discours
pro-migrationniste, qui admet que l’on ne pourra pas recevoir toute
la misère du monde, est qu’il ne peut aller au delà du présent,
sans définir ce seuil de tolérance, au dela duquel nous serons tous
« racistes »
Autant dire que le discours de
tolérance, c’est une bonne dose d’aveuglement, d’hypocrisie,
d’égoïsme, parfumé d’un soupçon de bons sentiments, sans
consistance affirmée.