Pour compléter mon commentaire
précédent, La décroissance, comme la croissance, ne peuvent
raisonnablement être un but, ni même un moyen. L’un ou l’autre, ne
peuvent être que la conséquence, d’une action menée en amont.
Je trouve antinomique, de prôner un
changement de nos modes de raisonnement, et d’ériger la décroissance
en solution vertueuse. Cela démontre, non seulement, que les
raisonnements sont inversés, et non changés, mais en plus prépare
à accepter d’éventuelles nouvelles contraintes économiques., ce
qui pour un grand nombre d’individus ne changera rien à l’ordinaire.
La croissance et la décroissance, ne
sont que les deux faces d’une même médaille, et si la recherche de
la croissance pour la croissance, est un non sens, la recherche de la
décroissance pour la décroissance le sera tout autant. Le réel
changement, serait de cesser de considérer l’économie, la finance,
la croissance, etc,,, comme des outils, et de les prendre pour ce
qu’ils sont : les conséquences de nos besoins réels ou supposés.
Si l’on considère, que 50 % de notre
activité est du à l’état, qui n’en rend pas la moitié à la
collectivité, on pourrait réduire de 25% l’activité globale sans
préjudice individuel.
En procédant de même avec les besoins
générés par la pub ou par la loi, en interdisant les pratiques
commerciales à la limite de l’escroquerie, en mettant son nez, dans
les recoins ou le législateur a posé son empreinte, on pourrait
changer la face du monde, sans se serrer la ceinture.
Pour le reste, je serais enclin à laisser agir le genie humain, pour peu qu’on le prie de chercher le bonheur, et non la décroissance.