Et si il y avait un marché pour des films « politiques », il y aurait des films politiqiues.
Ca vous ne pouvez pas le dire parce que ca fait des années qu’il
n’en sort plus. Les films que je cite étaient engagés, ils ont eu
beaucoup de succes et sont des films cultes.
Le marché dans le monde
libéral, n’est pas le marché qui existe par lui-même, mais on le crée
et l’entretient avec la publicité, la promotion, la propagande
commerciale et politique, et des concepts artificiels comme la
consommation forcenée, martelés sur les médias.
Je citais Hamburger Nation dans mon post. C’est un film engagé. Il y a bien sur les documentaires de Michael Moore, le Tueur Né d’Oliver Stone (qui skude quand même pas mal les médias américains), et ainsi de suite.
Par ailleurs vous pouvez faire toute la pub que vous voulez sur un produit qui ne plait pas, cela n’en fera pas un blockbuster. La pub est un amplificateur, elle ne marche que sur un produit qui plait même si il peut être de bon ton de regarder et d’aller dire après que c’est nul.
Elle est subie plutôt qu’acceptée. Et ceci en grande partie par la
main-mise et le contrôle des moyens d’expression par les oligarchies
économiques. Donc des médias, de la presse et du cinéma. Les deux
premiers c’est évident, le dernier ça le devient, notamment avec ce
dernier festival.
Le fait politique intéresse de moins en moins les citoyens, on le constate partout. La plupart des gens se satisfont de pouvoir consommer ce qu’ils ont envie, le reste ils s’en cognent. Et ce phénoméne que je regrette et que vous regrettez est mondial et touche toutes les catégories socio-professionelles. Le cinéma ne fait que refleter la société qui nous entourre. Et cette société la, a dans sa grande majorité accepté de subir. Les gens ont votés Sarkozy jusqu’à la preuve du contraire. Et sinon ils auraient votés pour Ségo ou Bayrou. C’est à dire pour la continuité. Rajoutez ceux qui se sont abstenus parce qu’ils s’en cognent et vous avez l’état du débat.
Cela n’est pas prêt de changer !