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Commentaire de katalizeur

sur Codex Alimentarius : la menace ?


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katalizeur 27 mai 2009 14:16

@ farkan.... ;
suite........ LE CITOYEN MODEL par TRAJIK

ne lis pas jusqu’au bout ; tu risque de perdre une grosse partie de ton cretinisme en route ; cela te rendrer dangeureux pour le systeme
bonne lecture aux autres

J’ai vu l’homme de mon siècle se prosternait devant l’immonde, agenouiller son esprit
paresseux et servile devant l’inadmissible, laisser le poids de sa lâcheté l’enfonçait dans
l’immobilisme. Cet homme est l’homme que l’on croise chaque jour, chaque matin dans nos
rues, un homme qui incarne un temps, une époque singulièrement défaitiste, où ruine et
destruction en sont les maîtres principes.
Partout raisonne comme un bruit de tâtonnement qui semble marquer le pas d’un aveuglement
de masse, une illusion collective fleurissant dans un tas de rêves perdus.
Les marques et les plaies de la discorde s’inscrivent sur le front de cet homme comme des
rides gravées par le temps et dont l’indice est celui de la flânerie...
­ Que dois­je faire ? Se dit­-il.
L’histoire s’est écrite sans lui, son regard hébété témoigne de son immense ignorance, de sa
médiocrité non avouée, de ses heures rompues à la tâche et qui l’ont réduit en automate, en
objet ambulant. Une page tourne, et notre homme n’est plus, l’écriture le dépasse, elle lui
inflige une correction mais son orgueil d’ignare le conduit au crime. Il jette le mal au feu pour
s’y chauffer ses mains pleines de contradiction.
Un silence suit l’acte odieux, mais non ! L’acte heureux ! Celui qui honore le monde tel qui
l’est, qui l’accepte avec enthousiasme.
­ Mais qui ose mettre le monde en doute ? lui dit­-on.
La contrainte n’existe pas pour le suffisant personnage , tant que le pain et le vin se serviront
aux heures de la faim, tant que la réplétion sera à son comble et que le confortable soupir de
la satiété se fera entendre ; alors la paix civile sera assurée...
Il y a une ébauche de clarté qui atteint le ciel obscur, est­ce une étoile qui flambe ?
Le souvenir d’un rayon de lumière caressant l’œil heuristique de l’insatisfaction s’oblitère
face au pullulement de « l’homme masse », une race dominante qui assiège l’esprit par sa
matière, ses certitudes et son outrecuidance. L’homme poursuit sa route sans se poser de
questions, sans brusquer cet univers, il s’inscrit dans le temps anonyme d’une époque.
Tout lui est parfait, il passe son doigt sur la toile de sa vie comme pour inspecter la rigueur
des lignes droites, bien droites et sans turbulences de sa paisible existence.
Ah ! , la conformité, quel confort, n’est ce pas ? Tout y est déjà d’avance, rien ne contrarie,
tant que les petites commodités remplissent les verres, que les esprits s’échauffent comme des
braises à l’agonie marquant la fin d’une soirée enflammée ; ces hommes se réjouissent du
temps, de l’atmosphère, ils respirent l’air vicié à grand coup de poumons et cela avec fierté.
La marque de l’arrogance se fait savoir à chaque culot martelant la table des rencontres
futiles. Mais faut­il encore décrire le spectacle et l’insouciance régnante ?
L’instinct de la misère est pénible à supporter, mieux vaut un suicide silencieux qu’une
jactance de pédants prétentieux du quotidien. Un tournis cervical qui sert de magie populaire
comme pour obvier l’inévitable sanction qu’ils ne pourront manquer. Toutes ces choses sont à
fuir au plus vite, mais la folie semble avoir gagné les bastions les plus irréductibles.
Les maquis ont été abandonnés, laissés aux chacals et autres rapaces de l’espèce humaine, les
armes rouillent dans le silence d’une paix achetée, une paix qui sent le parfum de la
collaboration tacite. L’histoire est donc encore présente comme un vieux rappel, un lointain
bruissement qui dépoussière une mémoire enfouie. Qui donc sera à l’appel ? Où sont tous ces
hommes qui serrent le poing de la révolte, qui manifestent traditionnellement leur
mécontentement ?
C’est un souffle silencieux qui porte la réponse inespérée dans un froid marqué par la
désertique mobilisation, une coupable absence qui dessine le caractère veule de l’homme
contemporain.
La vinasse coule plus que le sang et marque de sa couleur la bravoure de l’homme rouge, cet
homme fameux que le mythe révolutionnaire a propulsé à son insu sur le devant de la scène
historique et dont les démonstrations de son autorité nous font chaque jour regretter la saine
figure du Roi.
Mais cet homme que je vois au quotidien, se clame de la démocratie, de sa force élective, de
son droit au choix, de sa reconnaissance juridique, de son flair républicain, mais toutes ces
choses sont demi­mesures, car l’homme ignorant est devenu le citoyen modèle, la référence
nivelant à laquelle s’identifie « l’homme masse », c’est sur cette homme que repose le destin
fou d’un pays, d’un peuple ! C’est sur le dos voûté par le poids de sa médiocrité que le
spéculateur, le républicain, l’agioteur se frottent les mains... .Telle est la règle du jeu funeste
où les dés pipés du hasard faussement hasardeux offrent de glorieuses victoires à ceux qui
battent les cartes.
Enfin, le chemin de clarté se dessine, les mots flatteurs germent sur la langue fourchue des
discoureurs, ces mots qui exaltent le génie populaire, ces mots qui envoûtent l’homme masse,
l’homme vulgaire que l’on hisse sur l’estrade comme un génie, comme un sauveur que l’on
bonifie, que l’on décore et placarde comme un idéal, un esthète de l’intelligence. Cet homme,
c’est le citoyen du XXI ème siècle.
par trajik

je mettrais le lien du blog de TRAJIK dans un prochain commentaire  in’challah

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