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Commentaire de Bois-Guisbert

sur Julien Coupat est libre, mais la chasse aux sorcières continue


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Bois-Guisbert 29 mai 2009 10:30

« Mais revenons aux révolutions. Pour qu’elle ait une chance de se produire, il faut la conjonction de plusieurs facteurs. »

Tout d’abord, vous l’avez oublié ce qui est symptomatique, il faut que les gens aient, à tort ou à raison, l’absolue conviction que ce sera mieux après qu’avant. Et je doute vraiment très fort qu’il fasse confiance pour cela à un hurluberlu dogmatique représentant le fiasco idéologique du XXe siècle dans toute sa splendeur.

« … mais ceux qui l’ont mauvaise, voire très mauvaise, c’est ceux qui se sont crus riches et à l’abri, et qui se retrouvent à la soupe populaire. »

Le problème, c’est que ceux-là, ils votent Hitler et ne vont pas se solidariser avec ceux qui, avant la crise, n’en finissaient de dénoncer leurs « privilèges ».

« Et pour finir , il faut un symbole, une personne dont le charisme permet de fédérer les mécontents. »

Pour ce qui est de Coupat, c’est peu de dire qu’il a une gueule de charisme, comme Arletty avait une gueule d’atmosphère. Avec ses chairs flasques et ses lunettes rondes d’intello nécessiteux, il devrait soulever les masses de Wissembourg à Saint-Jean-de-Luz, voire de Dunkerque à Tamanrasset, si on se réfère à ses alliés naturels…


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