Aux États-Unis, selon l’institut statistique officiel (BLS), il y a 7,4 millions de travailleurs pauvres en 2003, soit 5,3% de la population active et 1/5e des pauvres (il y a un total de 35,9 millions de pauvres)[3]. Les Américains définissent le seuil de pauvreté de façon absolue (867 USD par mois pour une personne seule en 2006[4]) contrairement aux européens qui le définissent relativement à un revenu moyen. Business Week a cependant avancé un nombre beaucoup plus élevé de 28 millions de travailleurs pauvres[5], soit le quart de la population active en 2007, chiffre qui serait alors bien au-dessus de la moyenne européenne et le plus élevé depuis quarante ans[6]. L’étude de Business week a été très critiquée, en particulier par l’économiste Thomas Sowell qui reproche à l’article d’extrapoler les statistiques en intégrant les travailleurs à mi-temps et les jeunes de moins de 25 ans dans les travailleurs pauvres, multipliant ainsi le nombre de travailleurs pauvres[7].
EN france
Selon les définitions choisies, le nombre de travailleurs pauvres en 2006 en France est estimé entre 851 000 personnes et 2 210 000 personnes selon les critères[8] voire jusqu’à 7 000 000 travailleur[9].
En France[6], 4,216 millions de personnes (7,1 % de la population) vivaient en dessous du seuil de pauvreté relatif de 50 % en 2006, et 7,862 millions de personnes (13,2 % de la population) vivaient sous le seuil de pauvreté de 60 %.
En 2003, pour les personnes entrés depuis peu de temps sur le marché de l’emploi, c’est-à-dire essentiellement les jeunes[4], la part des emplois précaires est environ 18 % pour les hommes, et 12 % pour les femmes[5].
En 2005, l’ensemble des emplois précaires représentait 23 % des emplois totaux et 21 % de la population active[6].
Selon l’INSEE[7], « la précarité ne répond pas à une définition univoque et son appréciation soulève des difficultés théoriques et méthodologiques ». « Deux dimensions de la précarité peuvent être distinguées [..] d’une part la précarité de l’emploi est caractérisée par la relation contractuelle et sa plus ou moins grande stabilité ; d’autre part la précarité du travail qui renvoie à la manière dont l’individu se représente son rapport à l’emploi (conditions de travail, possibilité de promotion, appréciation de l’environnement de travail, etc.) et la sécurité de l’emploi. »
Si les employés en CDI peuvent être licenciés, ils toucheront des indemnités de licenciement et des allocations chômage (si leur durée de cotisation a été supérieure à la durée minimale). En revanche, pour un « travailleur précaire » en CDD, la crainte d’un licenciement avant la fin du contrat est faible (les indemnités de licenciement sont alors très élevées), et le travailleur bénéficie d’une « prime de précarité », cependant la crainte principale de ne pas retrouver immédiatement un autre emploi peut être difficile à vivre.
Les travailleurs précaires ont davantage de difficultés à obtenir des emprunts auprès des établissements de crédit[réf. souhaitée]. Ils ont également plus de mal à accéder à des formations[8].
Etc ... etc...03/06 20:25 - E-fred
Je prends comme point de départ la notion de « choix » qui effectivement est peut-être le (...)
03/06 17:00 - E-fred
Bonjour Goodtrip Pas grave les fautes...moi aussi j’en fais souvent... Je vais prendre (...)
03/06 16:28 - Goodtrip
désolé pour les fautes de syntaxe et d’orthographe (qui piquent les yeux)... petite (...)
03/06 16:23 - Goodtrip
Bonjour, Je me sens d’un coup plus proche de vous, même si il y a surement un fossé qui (...)
31/05 12:33 - E-fred
à NICOPOL Comme j’ai répondu à Goodtrip, Qui utilise la violence ? Ceux qui cherchent (...)
31/05 11:56 - NICOPOL
"c’est le « caractère arbitraire » de l’arrestation qui a fait que les gens (...)
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