@ Kalki :

« La résistance est un mot : il ne s’applique pas qu’a la résistance sous un état nazi , on est d’accord ? »

Vous savez très bien, tout comme moi, que la « résistance » pendant la seconde guerre mondiale fait partie de l’historiographie romantique et bien souvent inventée de la gauche (Guy Moquet, le « Parti des 30 000 fusillés » etc.). Et que l’utilisation de ce mot dans le contexte d’un acte de sabotage n’est pas neutre, loin de là, et répond à une stratégie de communication, j’oserais dire de propagande, bien rôdée.

« Et êtes vous contre le système ? , et comment espérez vous changer l’injustice inhérent à la forme du système lui meme ? »

Je ne comprends pas trop ce que, concrètement, veut dire être « contre le système ». Un système, ce n’est pas un « truc » désincarné qui fonctionne comme une machine, c’est des êtres humains comme vous et moi qui vivent leur vie en fonction de leurs valeurs, de leurs intérêts, de leur représentation mentale du monde et d’eux-mêmes. Donc je ne suis pas « contre » le système, ni « pour ».

Par contre je m’oppose farouchement, à mon niveau et à ma façon, à la « mentalité » moderne à laquelle j’ai consacré ce petit article sur lequel vous avez d’ailleurs réagi. J’essaye de ne pas travailler avec, ni pour, des gens qui vivent selon des valeurs qui ne sont pas les miennes. Je pense simplement que lorsqu’aura émergé une nouvelle génération de citoyen conscient des problèmes environnementaux et sociaux actuels, et responsabilisés en fonction, les choses changeront vraiment, et sans violence. Je ne crois pas en la révolution, qui ne remplace une classe dominante que par une autre.

"Je ne vous rejoins pas sur, ces points de vues  :

Que le monde est merveilleux, que la politique est pour le peuple, et que l’économique (actuelle) est pour l’intérêt de la société et du peuple.

Que le peuple peut contrôler la politique : ’demo - cratie’.« 

Si c’est à moi que vous vosu adressez, vous vous méprenez, je n’ai jamais exprimé ces points de vue.

@ Emile Red (j’adore votre image, au passage !)

 »NICOPOL ou la sanctuarisation personnifiée des valeurs citoyennes."

Pas compris.