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Commentaire de Michel Monette

sur La servitude : un fléau du capitalisme moderne


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Michel Monette 17 février 2006 13:32

Là où je suis tout à fait d’accord avec vous, c’est dans la dénonciation d’un certain « humanitarisme ». Nous ne dénoncerons jamais assez l’industrie de l’aide (que celle-ci soit humanitaire ou non) qui fait vivre, plutôt bien merci, des centaines de milliers de personnes. Non pas qu’il ne faille pas intervenir en cas de catastrophe - cela va de soi et un organisme comme Médecins sans frontières, par exemple, comble un besoin évident - mais plutôt que le système actuel de mise sous tutelle de pays entiers, sous prétexte de les aider, est inutile et contre-productif. Dire que 70% de l’aide profite d’abord aux pays qui prétendent aider !

Pour ma part, je continue de croire qu’une des solutions est d’appliquer à l’échelle mondiale le principe de péréquation que nous appliquons dans nos pays riches pour assurer les soins de santé, l’éducation et des servives publics minimaux. Il faut aussi être très ferme au point d’en paraître cruel : pas de versement de péréquation sans respect des chartes et conventions internationales. Dans le cas de la servitude, justement, il y a violation que nous devons dénoncer.

Le commerce équitable aussi, est une autre solution (pas LA solution économique, hélas pour les idéalistes), pourvu qu’il ne donne pas dans une sorte de charity business tout aussi détestable.

Si je dors bien, c’est que je sais qu’il y a des solutions. Elles ne sont pas faciles à appliquer, j’en conviens, mais elles existent smiley


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