@ Job qui écrit « Ah, j’oubliai un détail. Aujourd’hui le coût du travail dans la production internationale représente en moyenne 10%-15%. »
En disant cela vous prennez en compte la part du coût du travail sous-taité à Poulo-Bidong dans un produit qui est revendu ensuite sur les Champs-Elysées. Vous mettez donc bien le doigt sur la principale raison des délocalisations, à savoir un coût salarial 10 fois moins élévé chez les autres que chez nous.
Une autre confirmation des éceuils de la mondialisation nous est donnée par le PDG de Dassault dans une entrevue à Valeurs Actuelles. Il dit ...Pour construire un avion comme le Rafale, il faut quelques centaines d’ingénieurs...et en parlant de la construction d’avions... Presque tout peut être fait partout dans le monde...
Il n’y a pas de constat plus simple à comprendre. La fuite en avant que nous propose Sarkozy et quelques « brillants » homme politiques français ne tient pas la route. Je répète Edelstenne « Pour construire un avion comme le Rafale, il faut quelques centaines d’ingénieurs ». Trés bien, lançons nous dans la haute technologie. On emploiera un millier d’ingénieurs et les autres français on les enverra au broyeur.
La seule politique économique raisonnable consiste à protéger le bloc économique européen de la concurrence déloyale extérieure. Que l’on s’implante à l’étranger pour faire la course avec les moins disants sur les marchés émergents est une chose, mais que l’on accepte cette concurrence déloyale sur nos propres marché est une erreur politique gravissime. Aujourd’hui, l’organisation de Bruxelles impose aux citoyens une foule de brimades et de contraintes mais n’a pas la volonté de protéger leur bien-être social et economique.
Notre richesse est ce que nous produisons, même quand il s’agit du bas de gamme.