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Commentaire de Daniel R

sur Soyons de gauche, soyons innovants !


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Daniel Roux Daniel R 3 juin 2009 16:09

A l’évidence, les électeurs de gauche se méfient du PS, et non sans arguments.

La guerre fratricide menée en 2007 par les chefs de courants contre Royal lors de l’élection présidentielle, menée par Jospin, DSK, Fabius et leurs lieutenants qui les rend responsable de la victoire du pire Président que l’on ait jamais eu.

La proposition faite par Royal à Bayrou entre les 2 tours, un homme de droite tout de même, de lui confier la conduite du gouvernement.

La connivence affichée de Strauss-Kahn avec Sarkozy a jeté un froid qui est devenu sibérien avec la publication de positions franchement libérale du directeur du FMI comme si l’éloignement géographique d’avec les français le libérait de toute hypocrisie électoraliste.

Le passage de nombreuses personnalités « socialistes » avec armes et bagages dans le camp adverse pour un maroquin ou des prébendes, comme si leurs convictions d’hier n’était que postures de circonstance.

Le soutien implicite des élus PS à Sarkozy pour la modification de la Constitution française favorisant le Président aux dépends des contre-pouvoirs et le reniement des résultats du référendum sur le traité de Lisbonne alors qu’il leur était possible de bloquer ces deux processus.

Le refus du PS de s’engager publiquement sur le démantèlement des lois Sarkozistes s’il revenait au pouvoir, notamment sur le rétablissement des libertés publiques, la dérive autoritaire, l’affaiblissement de la Justice anti-corruption.

L’absence de critiques concernant l’accord de Jospin à Lisbonne donnant le coup de grâce aux services publics, ouvrant ainsi la voie à la privatisation complète de France-télécom, EDF, GDF et d’autres, et la constitution d’entreprises privées monopolistiques dont on voit maintenant les conséquences néfastes pour les Français contraints de payés plus chers un service en détérioration constante.

Pour tout dire la dérive droitière d’un parti d’élus embourgeoisés égoïstes, à bout de convictions, d’un parti au bout de son histoire.


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