Autrement dit la fin justifie les moyens ?
Moi je trouve que la critique est nécessaire, mais que la marche forcée vers l’écologie qu’on nous impose ne l’admet pas.
Autour de 2000, j’ai fait une formation dans l’éducation à l’environnement. Autant vous dire que j’étais à fond dans le sujet, et que j’ai toujours aujourd’hui une conscience écologique, et que je me sens proche de la nature.
Seulement la grande mode était, à l’époque, à la notion toujours bien en cours de développement durable, et c’est cela qu’on nous apprenait en formation. Les gens qui suivaient ces formations n’avaient aucun recul, aucune critique sur cette notion. De bons soldats de l’écologisme politique, mais aucune perception du problème de fond qui est que l’homme occidental, plus que jamais à travers cette notion, se pose en gestionnaire de la nature, comme s’il en avait la capacité, alors que toute son histoire le dément, et continue à le démentir.
On ne s’en sortira pas en se foutant la tête dans le sable quand il faut analyser LE problème de fond en continuant à faire de la gestion avec le vivant auquel nous appartenons. Un rapport plus sain et moins ... je ne sais pas comment dire... emprunt d’une volonté de pouvoir... sur la nature, serait déjà un début de vraie solution. Mais cela réclame de rompre avec cette mentalité de gestionnaires, et d’aller vers plus d’humilité. C’est autrement plus difficile... d’où le fait que l’on préfère détourner les yeux lorsque la critique est là et la discréditer en tant que telle.