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Commentaire de Mathis Nithart

sur Cohn Bendit dans un prochain gouvernement d'ouverture ?


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Mathis Nithart 6 juin 2009 10:46

@ Leon

Mes propos envers vous sont rudes, mais que dire des votres envers Paul Cosquer, quand il explique ce qui est arrivé à sa soeur, je trouve votre réaction qui suit peu digne. Le cas de sa soeur et des enfants victimes, de manière moins grave, du pédophile au petit pied relèvent de la même logique : la libre disposition d’autrui.

Oui, même si je force le trait sur Cohn Bendit en le traitant de pédophile, ces comportements passés plus que douteux révèlent beaucoup de sa personnalité : un égocentrisme forcené, une absence d’armature morale et intellectuelle qui le prédisposent à tous les manquements à la morale, pourvu que ce soit dans le sens du vent. Ce type a un mépris des personnes ordinaires et une désinvolture à l’égard de toute règle de comportement, car elles ne sont que des instruments que l’on peut utliser et briser, au profit de Sa Nullité en chef. Résumons sa doctrine depuis 40 ans : des personnes bien nées, d’une position sociale correcte ou supérieure, n’ont à se sentir liées par rien du tout, leur bon plaisir est la seule norme, ce sont les gens en dessous qui doivent trinquer et payer les conséquences. Je retrouve ceci dans sa sexualité passée comme dans son idéologie ultralibérale actuelle.

Ce salopard a dit que si on a pas tel statut social, c’est parcequ’on est un minable, mais, gagnant 300 euros par mois malgré un bon niveau d’études, je suis bien placé pour apprécier ses propos. J’ai eu un concours tableau A que je n’ai pu exercer à cause de problèmes neurologiques lourds, mais les tests cognitifs effectués dans le cadre de mes examens médicaux me rendent justice. Je suis plus intelligent que Cohn Bendit et son ami Sarkozy, mais en même temps, ce n’est pas de la vantardise (j’ai dit tout sauf que j’étais Einstein).

Je n’ai plus aucune retenue verbale à avoir envers lui et les charlots, les bouffons de son espèce, il ne suffit pas de se mettre à poil et de tripoter des gosses pour atteindre la liberté de l’esprit. Il n’avait qu’à être libre philosophiquement parlant, intellectuellement parlant (Platon, Kant, Hegel, Bouddha, Sinoza sont des exemples parmi d’autres), mais ceci suppose un travail de la pensée difficile, et quand j’entends fonctionner la cervelle de Guignol à la TV, je me dis qu’atteindre ce stade pour lui, c’est demander à un solex de gravir le Galibier (par le versant de Valloire, pour ceux qui connaissent le coin).

Dans « Le mal français » de Peyreffite (je n’ai pas dit que j’apprécie ce livre), l’auteur raconte une anecdote. En mai 68, lors de la période de pénurie d’essence, un pompiste voit Geismar en train de piquer des places dans la file d’attente. Il prend je ne sais plus quoi de lourd, et dit à l’autre connard, en substance, qu’il va infliger à sa voiture ce que ce guignol se croit autorisé à faire au bien des autres. Evidemment, Geismar prend lâchement la fuite. Le sans gêne, l’absence d’honneur et de dignité, la guerre de tous contre tous car chacun essaie de tirer la couverture à son profit aux dépends des autres, voilà la « pensée » de certains de cette époque à l’oeuvre.

Je connais certains aspects de la culture des années 60-70, et quand vous parlez de Wilhem Reich, de Cohn Bendit pour cette période, si vous êtes un ancien professeur à la retraite (je me contente de lire votre profil), il s’agit de l’époque de Levi Strauss, Sartre Deleuze, Foucault, Duby et Le Goff, Vernant, et de bien d’autres encore : les sciences humaines et la psychologie avaient quand même mieux à se mettre sous la dent, mais je ne vous ferai jamais l’injure de sous entendre que vous ne savez pas ceci parfaitement.

Faites d’abord des excuses à Cosquer, je ferai de même ensuite.


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