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Commentaire de omar

sur Défendre le voile, Obama can !


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omar omar 7 juin 2009 00:22

Un petit dernier pour la route,

Le voile à bon dos :

En préambule, il convient de dire que la décence tant invoquée pour « protéger » la femme par le hijab n’est pas du tout de mise en matière de sexe et d’habitudes sexuelles, c’est le moins qu’on puisse dire. Pour cette raison, j’avertis le lecteur que certains passages pourraient heurter sa sensibilité , surtout dans le cadre d’une lecture faite en famille.

Les Hadiths nous rapportent qu’il était de tradition qu’une femme capturée lors des innombrables expéditions organisées par le Prophète, passe de main en main. Elle devient ainsi la prostituée du camp. Il était préférable pour les femmes d’être laides comme des poux si elles ne voulaient pas finir en esclaves sexuelles ! En voici un exemple (Hadith d’Ibn Hisham) :

« Quand le Prophète distribua les captives des Bani al Mustaliq, Juwayriya fit partie du lot de Thabit Ibn Qaïs [...] elle voulut payer une rançon pour sa liberté. Elle était la plus belle et captivait tout homme qui la regardait. Elle vint donc voir le Prophète pour lui demander de l’aide. Aussitôt que je l’ai vue, je l’ai détestée car je savais qu’il la verrait comme je la vois. Elle entra et lui dit qui elle était :

- Vois-tu dans quel état je suis. Je suis tombée dans le lot de Thabit ou de son cousin et je lui ai donné une somme pour ma rançon, et je viens te demander de l’aide. Il dit :
- Veux-tu quelque chose de mieux, je te décharge de cette dette et je t’épouse. Et elle accepta ».

Un autre épisode de l’époque des raids et razzias : la ville juive de Khaybar vient d’être prise, les captifs rassemblés. Un des lieutenants du Prophète lui demanda de lui donner une des prisonnières. Le Prophète acquiesce et lui dit d’aller la choisir, ce qu’il fit, non sans avoir fait exécuter son mari auparavant. Alors, un autre de ses hommes vint le trouver et lui dit :
- Tu viens de donner à Dihya al Qalbi (sic) la belle Safiya, or cette femme de sang noble ne convient à nul autre que toi.
- Qu’on les amène tous deux, répliqua le Prophète. Quand il la vit, son sang ne fit qu’un tour. Il prit la belle Safiya et donna à Dihya sept captifs en échange, dont deux cousines de Safiya. Le Prophète la coucha sur sa paillasse et en fit une de ses 11 épouses.

Au cours d’autres expéditions, ils ramenèrent des multitudes de chameaux, de moutons, mais surtout des femmes, à quelques exceptions près réduites en esclaves sexuelles. Encore un exemple :

« Parmi les captifs, il y avait une femme et sa fille, qui était une des plus belles filles d’Arabie. Je les ai menées à Abu Bakr qui me donna la fille en récompense. Nous sommes rentrés à Médine. Je ne l’avais pas encore déshabillée quand le Prophète me rencontra dans la rue et me dit :
- Ô Salama, donne-moi cette fille, elle me plaît. Je dis :
- Messager de Dieu, elle me plaît aussi, je ne l’ai pas encore déshabillée ! Le lendemain, le messager de Dieu me vit dans la rue :
- Ô Salama, donne moi cette fille, Dieu bénisse ton père. Je dis :
- Elle est pour toi, je ne l’ai pas encore déshabillée ». Les détails les plus scabreux ne nous sont pas épargnés. Un fait était admis, la question de la légitimité de ces viols ne se posait pas. Ce qui faisait débat était : faut-il pratiquer le « coïtus interruptus ». Jugez-en plutôt :

« Assis auprès du prophète, un de ses hommes dit :
- Ô messager de Dieu, nous avons eu des rapports avec nos captives et nous voudrions ne pas en perdre de la valeur. Que penses tu du retrait de la verge au moment de l’éjaculation ?
- Vous pratiquez donc ce procédé ? Il n’y a aucun mal à ce que vous agissiez ainsi, car il n’est pas une seule âme pour laquelle Dieu a décidé qu’elle sortirait du néant et qui n’en sorte effectivement ».

Cet exemple éclaire particulièrement les pratiques des terroristes algériens, adeptes de ce « mariage temporaire ». Une légalisation du viol sous couvert de religion. Ces quelques exemples parmi des centaines (sans exagération) que recèlent les Hadiths démontrent bien l’attrait impulsif pour le sexe, pour ne pas dire plus. Le Prophète, à l’appétit sexuel démesuré, reçut à point nommé le commandement de Dieu rendant licite son mariage avec sa bru. Il avait l’habitude d’user de ce stratagème, c’est ce qu’il fit aussi pour ne pas « honorer » certaines de ses épouses, faisant sauter leur tour pour aller vers ses préférées. Aïcha s’en rendit compte et elle le lui dit un jour (Hadith de Boukhari) : « Ô, envoyé de Dieu, je vois que ton Seigneur s’empresse de te plaire » ! Un passage significatif de sa passion pour le sexe (encore Boukhari, un des plus prolixes et des plus réputés, ses hadiths sont considérés sahih, c-à-d véridiques) :

« Anas ibn Malik a relaté « le Prophète faisait la ronde de toute ses épouses, comme à son habitude, au nombre de onze, en une heure le jour et la nuit ». J’ai interrogé Anas : « le Prophète a-t-il assez de force pour cela ? ». Anas me répond : « Nous disons entre nous que le Prophète a reçu la virilité de trente hommes » ». Soixante minutes pour satisfaire ses épouses : les pauvres ne devaient pas monter au septième ciel tout les jours. La promesse du vrai Ciel devait leur suffire ! Un forcené du sexe doublé d’un éjaculateur précoce : en toute logique, il ne peut pas y avoir d’incompatibilité. Et un milliard d’individu encore aujourd’hui en béatitude devant les faits et gestes de ce Grand Homme.

On pourrait continuer les exemples à n’en plus finir. Mais, comme il faut terminer, un fait qui n’est pas très connu : en plus des 11 épouses (il en eut 9 simultanément) et des pauvres filles otages de guerre utilisées comme prostituées , il y avait les concubines et les esclaves. Voici l’histoire d’une des concubines, Marya la Copte. Le Prophète l’avait installée dans une maison éloignée de son harem. Hafsa, la fille de Omar, dont c’était le jour de partager la couche de son maître et guru, revenait d’une visite chez son père. Arrivée chez elle, elle découvre dans son lit le Prophète et Marya. Devant ses cris, il n’eut d’autre solution que de promettre de ne plus « voir » la Copte, en contrepartie Hafsa devait garder le secret. Mais elle se dépêcha d’aller tout raconter aux autres. Révolte des épouses. Mais Dieu, jamais à court de ressources pour sauver son Prophète d’une situation désagréable, se hâta de faire descendre des versets des plus opportuns : un mensonge monumental, de ceux qu’on croyait Dieu incapable de faire (sourate 66, versets 3 et 5). Ce mensonge, seules Hafsa et Marya pouvaient le contredire : elles n’en firent rien, pour les raisons qu’on devine : répudiation de l’épouse, bannissement de la concubine. Et Marya dut subir en silence la hargne de 9 furies, dont Aïcha fut la plus virulente.

Voilà donc les quelques petits récits de la vie « quotidienne » au temps du Prophète, une tranche de vie devenue un morceau de Sunna qu’à ce titre tout bon croyant doit prendre en exemple, car « il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois que Dieu et son messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir ». (Sourate33). Il n’appartient au croyant que de se soumettre.

Les épouses :
- La riche veuve Khadija, de la tribu des Banu Sadr qui eut 2 garçons (qui moururent) et 5 filles.
- La veuve qoraïchite Sawda bint Zama, celle qui dut céder son tour à Aïcha pour éviter la répudiation.
- La préférée, Aïcha, fille de son ami Abu Bakr, qui devint le premier calife.
- Deux ans après Aïcha, Hafsa, la fille de Omar, celui qui allait devenir le second calife. Cultivée, c’est elle qui recueillit les premiers textes coraniques qui établirent la version « huthmanienne » du Coran, documents détruits à sa mort en 665.
- La veuve d’un compagnon mort à la bataille de Badr, Zayneb bint Khuzayma.
- La veuve d’un cousin du Prophète mort à la bataille de Uhud, Umm Salama.
- La fille d’une tante maternelle, Zayneb bint Jahsh. Mariage passionnel : c’est elle l’ex femme du fils adoptif. La seule qui pouvait se permettre de tenir tête à Aïcha.
- La fille du chef de la tribu des Bani al Mustaliq que le Prophète combattit et vainquit, Jawayriya. Elle fit partie du butin, Aïcha la jalousa.
- La fille d’Abu Sufyan, Umm Habiba. Son père était un adversaire acharné du Prophète, mais estimant après calcul que « l’avenir est dans la religion », il donna sa fille en prélude à des négociations.
- La belle juive Safiya bint Huyaiy. Son mari périt sous la torture devant elle après la prise de Khaybar. Elle fit partie du butin.
- La belle-soeur d’Al Abbas, oncle du Prophète et ancêtre des Abbassides, Maymuna bint al Hirat. Autre mariage passionnel. Les préférées : Aïcha, Hafsa, Sawda, Safiya.


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