Et laissez moi rêver à autre chose que la perpétuation de ce cauchemar gestionnaire
La gestion devient indispensable en période de surpopulation, de manque de ressources relativement aux besoins, et de pression écologique trop forte par rapport aux capacités d’absorption de l’environnement. A partir de ce moment-là, la société doit s’optimiser, les compétences deviennent de plus en plus spécialisées, les effets de seuils des solutions de plus en plus difficiles à passer : il faut donc gérer tout ce beau monde, où la société s’écroule.
La gestion et la technique sont des conséquences de la pression démographique. Pour résoudre ce problème il vous faut vous attaquer aux causes.
Alors deux solutions :
* on décide de faire moins d’enfants, de supprimer tout revenu du capital et de permettre la décroissance,
* on va plus loin encore dans la spécialisation, le développement technique, et la gestion, afin d’accompagner sans catastrophe la croissance de la population
Mon avis n’a aucune importance, car seul, je ne peux pas faire ce choix global. Il nous faut donc, collectivement, décider de l’orientation de nos sociétés. L’une ou l’autre, mais le contrat doit être clair, et les conséquences de ces choix aussi.
Tout cela pour dire que le jour où des YAB prôneront de manière claire et audible :
* la limitation à un ou deux enfant par couple maximum (croissance exponentielle démographique)
* et l’interdiction du taux d’intérêt (croissance exponentielle économique)
Ils ne seront plus alors de simples opportunistes de la « décroissance ». Toutes les autres solution (ampoules basse-consommation, simplicité volontaire) ne sont que des gadgets à effets trop locaux pour résoudre ces problèmes on ne peut plus globaux. Et c’est ainsi que j’interprète cet article...