"Elle lie indirectement les hommes. Le lien est transcandent. Il vient des dieux.
Les hommes sont donc liés de manière extérieure par une entité qui leur impose ce lien. Il sont « frère » mais soumis au Père tout puissant. C’est un lien qui asservi."
Oui, ça c’est ce que nous dit la religion, qui « paternalise » est tente d’unir les hommes de par leur extérieur.
Schéma que reprend la république régulée par une démocratie représentative. Ou le code civil et pénal remplace le livre sacré.
L’un est l’autre étant des prises par l’extérieur de la personne, quelles en sont les différences si ce n’est autre que de sensibilité.
Ni l’une ni l’autre ne peuvent extraire l’angoisse de la solitude existentielle qui amène bon nombre d’entre nous à agir d’une manière incivilisée (au sens large), par auto-protection.
Il me semble que l’on peut réellement accéder, en soi, à une communion avec les autres soi, sans artifices, en empathie, générant un désir unitaire. Un comportement « religieux » vis à vis de l’ensemble, qui serait une base saine pour une démocratie, par exemple.
Il faut bien qu’il existe une « auto-quelque chose », qui permette de se fier à la personne pour pouvoir constituer de grand ensemble.
La notion de famille (au sens de la lignée) , de patrie disparaissant aussi progressivement, les objets transcendants qui aiguillonnait l’effort des hommes des temps passés ne peuvent être remplacés par la rationalité républicaine qui est un fait à poser et non pas une espérance.