Après avoir provoqué l’hilarité générale dans sa précédente représentation intitulée « Foudre », l’équipe Air France - Nabot 1er - Journalistes zombies collabos - vous présente la seconde interprétation intitulée « le capteur récalcitrant ». Vous y apprendrez comment une vilaine sonde bien têtue peut provoquer la désintégration d’un Airbus sans que l’équipe aux commandes n’ait le temps d’envoyer le moindre signal de détresse.
A toutes fins utiles, nous vous rappelons que cette pièce de théâtre n’est qu’une fiction. Quelques petits rappels de base pour le zombie moyen à la bouche grande ouverte, prêt à gober toutes les salades qu’on lui présente :
- En vol de croisière, il y a un énorme écart entre entre la vitesse de croisière et la vitesse de décrochage. Il faut vraiment avoir réduit la manette de gaz de manière inconsidérée pour approcher la vitesse de décrochage, indépendemment de toute indication anémométrique, et ce geste en vol de croisière serait une anomalie qu’une équipe entraînée ne saurait laisser passer. Il n’y a qu’au moment de l’atterissage qu’un avion s’approche de la vitesse de décrochage, encore qu’avec une marge confortable.
- A l’approche de la vitesse de décrochage, il y a un avertisseur qui se déclanche et qui vous hurle tellement dans les oreilles que vous pouvez devenir sourd si vous n’avez pas remis les gaz ou réduit votre assiette
- A l’approche de la vitesse de décrochage, il y a des phénomènes physiques annonciateurs, comme un tremblement très caractéristique de la structure, que n’importe quel pilote sait réconnaître, et d’autant un pilote qui a des milliers d’heures de vol
- En cas de décrochage, l’avion ne tombe pas, l’affaissement de sa trajectoire lui rend sa vitesse perdue, et il réaccroche après quelques secondes. Le décrochage n’est dangereux qu’à proximité du sol. Même sans moteur, un Airbus plane très bien, sa finesse tourne entre 15 et 20. Même en décrochage asymétrique, sa stabilité le fait sortir de vrille facilement (ce qui n’empêcherait pas l’émission d’un signal de détresse), à supposer même qu’il y entre. Rappelons également que les gros porteur sont utilisés pour les entraînements d’astronautes, où l’on va à haute altitude se mettre en configuration de facteur de charge nul ou léger négatif pour recréer artificiellement un état d’apesanteur. Ce qui démontre la parfaite stabilité de ces appareils.
Sans compter qu’il y aurait contradiction avec « le témoignage d’un commandant de bord de la compagnie Air Comet est venu à nouveau semer le trouble. Alors qu’il volait dans une zone proche de l’accident, le pilote affirme avoir « observé au loin un éclat fort et intense de lumière blanche, qui a suivi une trajectoire descendante et verticale et qui s’est dissipée en six secondes », selon des propos rapportés par El Mundo. Le quotidien espagnol affirme que le copilote et une passagère ont également vu cette scène. Le pilote a transmis son rapport à la direction de sa compagnie, laquelle a transmis l’information à Air France, Airbus et à la Direction générale de l’aviation civile espagnole ».
Air France Bouglionne et suppôts Zavatta vous remercient pour avoir assisté au spectacle.
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Alerte Info
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11/06 23:57 - calypso
John Lloyds est bien un clown http://nsa08.casimages.com/img/2009/06/08/090608023645236157.jpg (...)
11/06 23:55 - calypso
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11/06 23:29 - Marianne
Merci pour ses explications qui sont très claires et instructives , mais la responsabilité des (...)
11/06 23:17 - calypso
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