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Commentaire de Jovial

sur De la vitesse critique d'un avion de ligne


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Jovial Jovial 10 juin 2009 14:09

Vous dîtes : "En vol de croisière, il y a un énorme écart entre entre la vitesse de croisière et la vitesse de décrochage. Il faut vraiment avoir réduit la manette de gaz de manière inconsidérée pour approcher la vitesse de décrochage, indépendemment de toute indication anémométrique, et ce geste en vol de croisière serait une anomalie qu’une équipe entraînée ne saurait laisser passer. Il n’y a qu’au moment de l’atterissage qu’un avion s’approche de la vitesse de décrochage, encore qu’avec une marge confortable."

Bah non, vous vous trompez, l’écart en croisière à haute altitude entre la survitesse et le décrochage est faible. C’est à ce moment du vol qu’il est le plus faible d’ailleurs (une centaine de km/h sur un A330). D’ailleurs l’avion peut avoir décroché ou l’inverse être entré en survitesse (c’est très dangereux aussi). Par contre, effectivement, ça n’explique pas entièrement le crash. Des précédents existent sur des avions d’AF et d’Air Caraïbes et les équipages ont réussi à gérer une situation qui n’est pas aussi anodine que vous voulez bien le dire.

Je vous conseille ce lien :
http://www.eurocockpit.com/

Le GPS peut aider à obtenir la vitesse de l’avion par rapport au sol, mais ce n’est pas parfait puisque ce qui compte pour un avion, c’est sa vitesse air.


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