à yossi,

vous me rassurez :)
j’avais donc tout à fait mal compris le premier paragraphe de votre première intervention, dans lequel je voyais une mise en opposition entre les articles publiés dans les journaux, et ceux publiés sur un site comme agoravox.

vous dites « Déjà, l’article présenté ne respect en rien l’éthique du journalisme »

pourquoi exiger une éthique (qui reste à définir) du journalisme de la part de simples citoyens alors que vous convenez que le « journalisme est mort » ?

vous dites également « Cet article raconte n’importe quoi » et "Cet article pourrait même être condamné, sous un certain angle, c’est presque une incitation à aller commetre des videos antisémites.« 

là non plus je ne suis pas d’accord. l’auteur de cet article, yvesduc , développe bien ce qu’il annonce dans son titre (campagne de calomnie, mode d’emploi) et pointe le traitement différentiel de l’information d’un certain nombre de médias.
quant au caractère incitatif ... je trouve aussi que vous exagérer. seul quelques imbéciles pourrait y voir une incitation, et ces derniers n’attendent pas après de tels articles pour faire des imbécilités.

enfin vous dites encore »cet article est fait par un informaticien qui parle de droit« 
là non plus cela ne me semble pas être un sujet traité du point de vue du droit. (mais j’ai déjà montré avec vous que je ne comprenais pas toujours tout bien du premier coup :) ) aussi accordez à un information le droit de s’insurger du deux poids, deux mesures, au nom du simple bon sens citoyen.

je terminerai en remarquant que vous ne reconnaissez pas le caractère humoristique du sketch de dieudonné, et que vous le trouvez condamnable, aux yeux de la loi. il faut peut-être avoir vu tous les spectacles de dieudonné et également avoir suivi les innombrables péripéties des attaques contre lui, pour n’avoir aucun doute sur le caractère humoristique de la réponse.

j’ai souvent trouvé dieudonné maladroit, voire ambigu dans ses propos. mais ce qui est sûr c’est qu’on tente de le faire plier, et qu’il résiste, droit dans ses bottes. et il résiste entre autres par des sketchs, que chacun trouve plus ou moins drôle.

son action, humoristique, ou politique, a le mérite de dire clairement : stop, ça suffit le deux poids-deux mesures, et met en lumière ce qu’on pourrait appeler le principal verrou à la liberté d’expression.

comme dirait l’autre, »je préfère un excès de caricature ..."

cordialement

jc