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Commentaire de John Lloyds

sur De la vitesse critique d'un avion de ligne


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John Lloyds John Lloyds 10 juin 2009 19:59

@Marianne
Je ne pilote ni l’un ni l’autre, c’est de la simple physique qu’on constate inexistante dans votre article, dont l’amateurisme prononcé transparaît quand vous dîtes :

« Un »plus lourd que l’air« ça vole à condition de dépasser une certaine vitesse critique. En dessous de cette vitesse ça tombe ! »


ou encore
 
« Car lorsque vous expliquez qu’un avion qui passe en dessous de la vitesse critique continue à planer et qu’il est récupérable »

Dans le premier cas, non, il ne tombe pas, il plane selon un rapport qui s’appelle la finesse, même sans moteur il vole toujours, alors imaginez avec tous ses moteurs. Dans le second cas, un avion en dessous de la vitesse critique ne peut pas voler, c’est quoi ces confusions de base ? un avion qui décroche repasse au bout de quelques secondes au dessus de la vitesse critique. Et en planant il est toujours au-dessus de sa vitesse critique. Non mais il faut donner des cours de physique aux auteurs ... Edifiant.

Par ailleurs, les 2 annonces syndicales que vous avez relayées sont vides d’information ... Que des syndicats se jettent sur tout ce qui bouge, fût-ce un drame, pour gratter tout ce qu’ils peuvent, ma foi rien de neuf là-dessous, oui probablement est-ce la seule occasion de faire bouger quelque chose, quitte à tirer les arguments au taquet, comme vous en faîtes le relais mécaniquement.

@Jovial
« Bah non, vous vous trompez, l’écart en croisière à haute altitude entre la survitesse et le décrochage est faible. C’est à ce moment du vol qu’il est le plus faible d’ailleurs (une centaine de km/h sur un A330) »

Inexact, l’écart est le plus faible au moment de l’atterissage. Par ailleurs même si l’écart se ressert en haute altitude à cause de la faible densité d’air, par rapport à la différence à faible altitude, c’est l’écart de régime qui prévaut, qui lui, en revanche, est important et représentatif de la poussée. Et l’indication de régime ne dépend en rien de l’indication de vitesse relative, fiable ou non. Vous aurez donc beaucoup de mal à me convaincre que des pilotes habitués à ce trajet, et donc habitués à un régime moteur déterminé, réglé selon la même assiette, ont soudain décidé de faire chuter ce régime, jusqu’à atteindre le décrochage ... Tout simplement dément non ?


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