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Commentaire de Halman

sur De la vitesse critique d'un avion de ligne


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Halman Halman 10 juin 2009 22:41

"@Jovial
« Bah non, vous vous trompez, l’écart en croisière à haute altitude entre la survitesse et le décrochage est faible. C’est à ce moment du vol qu’il est le plus faible d’ailleurs (une centaine de km/h sur un A330) »

Inexact, l’écart est le plus faible au moment de l’atterissage. Par ailleurs même si l’écart se ressert en haute altitude à cause de la faible densité d’air, par rapport à la différence à faible altitude, c’est l’écart de régime qui prévaut, qui lui, en revanche, est important et représentatif de la poussée. Et l’indication de régime ne dépend en rien de l’indication de vitesse relative, fiable ou non. Vous aurez donc beaucoup de mal à me convaincre que des pilotes habitués à ce trajet, et donc habitués à un régime moteur déterminé, réglé selon la même assiette, ont soudain décidé de faire chuter ce régime, jusqu’à atteindre le décrochage ... Tout simplement dément non ?"

Si Marianne c’est exact.

Au sommet du domaine de vol la vitesse de décrochage rejoint la vne.

A 60 000 pieds un avion de chasse décroche en supersonique avec à peine un demi degré d’incidence et un écoulement parfaitement laminaire ; et sa vne est de quelques noeuds au dessus de sa vitesse de décrochage, tout simplement parce qu’a cette altitude la densité de l’air est si faible que malgré la vitesse supersonique l’aile décroche.

Et pour le reste la poussée ne fait que contrecarrer la trainée, rien à voir avec la vne et la vitesse de décrochage.

Vous pouvez avoir la poussée à fond à n’importe quelle vitesse ou angle d’attaque ou altitude, si vous vous êtes mis dans une situation de trainée supérieure à la poussée vous perdez votre énergie cinétique aussi bien que potentielle, et vous pouvez très bien décrocher à plat pas brutalement du tout et sans le moindre signe annonciateur aux commandes ni aux fesses, avec un vario très peu négatif et très peu d’incidence. Ainsi vous n’avez pas l’impression de décrochage, c’est un piège fréquent chez lez pilotes d’aéro club.

En Corée les pilotes de F86 contre les Mig15 plus puissants avec des profils plus porteurs on du apprendre à s’en servir pour transformer leur manque de puissance en avantage.


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