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Commentaire de Jovial

sur De la vitesse critique d'un avion de ligne


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Jovial Jovial 11 juin 2009 09:29

Dans la cas d’Air Caraibes (toujours lui), la vitesse-air est passé très rapidement (quelques secondes) de 273kt à 85kt alors que la poussée et l’assiette était stable. Les pilotes DOIVENT comprendre à ce moment qu’il y a un problème sur l’indication de vitesse. De plus quand les lois de vol passent en mode dégradées, les pilotes savent qu’ils faut manier l’appareil « calmement » car il n’est plus « protégé ».
Dans « mon » hypothèse ci-dessus (qui n’est qu’une hypothèse), si les pilotes ne comprennent pas que les indications de vitesse sont erronées et qu’ils font prendre de la vitesse à l’avion par crainte (infondée) d’un décrochage basse vitesse, et que cela entraîne une survitesse, il y a effectivement une faute de pilotage. C’est très facile pour moi de dire ça assis devant mon écran alors que les pilotes auraient à gérer dans ce cas là un concert d’alarme dans le cockpit.
Pareillement, si les pilotes ont, à un moment ou à un autre, mis un grand coup de palonnier alors que le débattement de la dérive n’était plus protégé à cause des sondes défectueuses, et que cela a entrainé l’arrachement de la dérive, on est aussi dans le cas d’une faute de pilotage.
C’est un peu, comme si vous perdiez les freins sur votre voiture, et qu’en paniquant, vous oubliez les gestes qui pourraient vous sauver au volant (frein à main, rétrogradage). Si vous vous prenez un mur, que vous auriez pu éviter, on peut dire que vous avez fait une erreur. On peut aussi dire que le constructeur est en cause, surtout s’il avait connaissance d’un problème sur les freins.


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