bonjour,
il ne faut pas confondre le déni de grossesse :
Santé : Enquête du 20h - Déni de grossesse, comment est-ce possible ?
Bébé est là, vous êtes aux anges, et pourtant vous pleurez pour un rien. Tout vous paraît insurmontable, votre gorge est nouée… c’est le fameux baby blues. Ne soyez pas inquiète, ce syndrome qui touche la majorité des jeunes mamans ne dure généralement que quelques jours.
La grossesse est un moment d’exception au cours duquel les futures mamans se sentent protégées. Mais dès que l’enfant paraît tout peut brutalement basculer. Un sentiment de dépression peut apparaître brusquement, d’autant plus bouleversant qu’il est inexplicable.
la dépréssion du post-partum :
Pour la majorité des femmes, mettre un enfant au monde est une expérience très intense, tant du point de vue physique qu’émotionnel. Il est donc naturel pour un bon nombre de nouvelles mamans d’éprouver des sautes d’humeur après l’accouchement, se sentant heureuses et tristes par moments. Ces sentiments sont parfois appelés « baby blues » ou « syndrome du troisième jour ». Dans la plupart des cas, ils disparaissent environ 10 jours après l’accouchement. Cependant, certaines femmes peuvent éprouver une dépression profonde et continue qui durera beaucoup plus longtemps. Il s’agit de la dépression post-partum.
Les premières mentions de la dépression post-partum remontent au 4e siècle av. J.-C. Malgré le fait que cet état soit connu depuis longtemps, il n’a pas toujours été reconnu comme une maladie. Par conséquent, la dépression post-partum est encore mal diagnostiquée. Il s’agit d’une maladie qui se traite avec succès. Plus elle est détectée tôt, plus le traitement est efficace.
Le terme infanticide appartient au vocabulaire juridique et désigne à la fois le meurtre d’un enfant, particulièrement d’un nouveau-né, et l’auteur d’un tel acte.
dans une vidéo, sophie mariopoulos explique avec précision les mécanismes qui conduisent une jeune femme à faire un déni de grossesse et à tuer son bébé. les médecins commencent seulement à s’intéresser à cette pathologie. le précurseur en la matière, est le professeur nisand du chu de strasbourg.
il est évident que l’on a du mal à comprendre qu’une mère puisse donner la mort après avoir donné la vie, mais ces jeunes femmes sont dans un état de détresse qui les sidère et les empêche de raisonner.
la multiplication des découvertes, de ces dénis de grossesse fataux, va peut-être faire évoluer les mentalités, le corps médical en premier ; et des solutions tant thérapeutiques que juridiques seront à y apporter à la mesure de la reconnaissance de ce gravre trouble de la personnalité et du comportement.
Association Française pour la Reconnaissance du Déni de Grossesse
Le « déni de grossesse » est un trouble psychique grave : on en compte un en moyenne pour 500 naissances. Il se définit comme le fait pour une femme enceinte de ne pas avoir conscience de l’être. On parle de déni partiel s’il prend fin avant le terme de la grossesse ou de déni total s’il se poursuit jusqu’à l’accouchement. Invités : - Sophie Marinopoulos, psychanalyste - Professeur Israël Nisand, Chef du service de gynécologie-obstétrique au CHU de Strasbourg - Docteur Félix Navarro, Médecin de Santé publique, Président et Fondateur de l’Association Française pour la reconnaissance du déni de grossesse - (et au téléphone le témoignage d’une femme ayant vécu un déni de grossesse) - Avec Danielle Messager de France Inter
Question Ecrite Reconnaissance juridique du déni de grossesseMme Odette Terrade attire l’attention de Mme la ministre de la justice sur la nécessité de reconnaître juridiquement le déni de grossesse. En effet cette pathologie de la grossesse touche entre 1600 et 2000 femmes par an en France et 350 arrivent au terme de leur grossesse sans être consciente de ce qui leur arrive. Cette maladie touche tout type de femme, jeune ou moins jeune, déjà mère ou non et de n’importe quel milieu social. Aucune femme n’en est à l’abri. Cette affection psychiatrique est répartie au hasard dans la population. C’est donc un problème de santé publique. De plus, quand le déni est total, l’accouchement s’accompagne d’un état de sidération et quand il a lieu dans la solitude, il n’est pas rare que ces cas se soldent par la mort du nouveau né, soit accidentellement, soit par manque de soins. Cette situation est pour la femme un drame d’une gravité peu commune. Elle réalise brutalement qu’elle était enceinte sans le savoir mais de plus que son bébé est mort. Ces femmes qui n’ont pas conscience d’être enceinte méritent un soutien médical et psychologique alors qu’aujourd’hui elles sont placées en garde à vue et considérées comme des « meutrières ». C’est pourquoi elle lui demande qu’elles mesures elle compte prendre pour que cette maladie soit enfin reconnue juridiquement et que la réponse à ces femmes malades ne soit plus la prison.
Question n°08986 publiée le 04/06/2009
12/06 11:03 - claude
@ alexandre, les infanticides conséquents au déni de grossesse sont commis immédiatement à la (...)
11/06 16:52 - Alexandre
@ Claude En somme, cette sénatrice demande que l’infanticide à la naissance soit (...)
11/06 16:05 - Julie Dep
@Claude Merci pour ces détails, quoique je n’aie pas confondu déni de grossesse et baby (...)
11/06 15:39 - claude
bonjour, il ne faut pas confondre le déni de grossesse : Santé : Enquête du 20h - Déni de (...)
11/06 15:09 - iris
et prendre la pilule ce n’est pas toujours marrant -perte de libido-et est que je (...)
11/06 14:33 - iris
je ne pense pas que les média auraient eu autant d’égard si l’accusée était issue (...)
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