Je trouve qu’il y a, dans cette proposition, une contradiction insoluble.
Ce type de mission demande un investissement en temps important et aussi une grande exigence de résultats.
Ce qui signifie, des contrôles très stricts et très réguliers des bénévoles.
Je ne crois pas un seul instant que « bénévolat » puisse faire bon ménage avec « gros investissement en temps » (et dans la durée qui plus est), « grosse exigence de résulat » ainsi que « contrôles très stricts et réguliers ».
Ca me parait, on ne peut plus évident.
De telles contraintes ne peuvent qu’être rémunérées.
Pour faire un parallèle, on pourrait voir ce qui se fait pour les assistantes maternelles de la DDASS.
(des familles, contre rémunération, accueillant des enfants en difficultés dans leur famille).
Il s’agit clairement d’un travail, au même titre qu’un éducateur dans un foyer de la DDASS et surtout pas d’une adoption.
Et la rétribution permet justement de bien fixer ce cadre : les devoirs et les limites qui en découlent.
C’est très surveillé, très encadré et très contraignant aussi.
Et ça fait très longtemps que la DDASS a compris que ce ne pouvait pas être du bénévolat.
Je pense que dans l’investissement en temps, en énergie, que dans les contraintes fortes et au final dans l’exigence de résultats attendus, ce parallèle me parait assez juste.
En résumé, sans contrôles stricts, c’est le risque de milices.
Ce qui n’est bien sûr pas envisageable, ni envisagé : je ne fais pas ce procès de mauvaise intention.
Mais par contre, avec ces contraintes et contrôles stricts, pas de possibilité de bénévolat...