Pauvres socialistes, Cela fait des années qu’ils pédalent dans la semoule et qu’ils débattent à propos de la nature du produit : semoule de blé dur, semoule de blé tendre, semoule de maïs, semoule de manioc, et j’en passe de plus granuleuses...
Chaque semaine, ils nous sortent trois explications nouvelles de leurs déboires urnaires, mais aucune ne tient la route sur la distance et aucune n’entraîne la prescription d’une médecine efficace.
Ces cafouillages ont abouti au recul des européennes (- 2,123 mios de voix, par rapport à 1974) qui s’est effectué principalement, au profit des écolos de l’excentrique troïka Cohn-Joly-Bové (+ 1,531 mios de voix), ce qui ne constitue pas un bouleversement de l’échiquier politique.
Et ces transfuges ne sont pas le problème du PS. Il réside dans ces électeurs qui ont quitté leur parti naturel, parce qu’il est incapable de répondre à leurs préoccupations en matière de surpopulation allogène.
Ce sont de petites gensqui subissent l’immigration jour après jour en termes de promiscuité. Chirac, dans un exceptionnel moment de lucidité, avait observé le phénomène, mais les socialistes ne peuvent faire un tel constat, sans bouffer leur chapeau et le peu de cervelle qu’il y a dessous. D’où une désaffection de leurs électeurs traditonnels
Cette thèse que je défends depuis des années a été développée, dans le Wall Street Journal du 23 avril 2009, par un certain Bruce Bawer, intellectuel de gauche, écrivain, juif et homosexuel, une quadruple référence qui le place un cran au-dessus d’au-dessus de tout soupçon...
Ce qu’il y a de bien, c’est qu’on peut exposer en toute clarté l’origine d’une part importante des difficultés de la gauche molle, sans courir le risque de lui rendre un signalé service.
Paralysée par ses âneries dogmatiques, elle est incapable de faire le moindre mouvement salvateur. Et comme c’est le sphincter anal des mouches qui en souffre en tout premier lieu, on ne va pas se formaliser…