Bonjour ZEN

J’ai découvert hier soir avec plaisir l’existence de Martin Winckler. C’est vrai que je ne regarde ou n’écoute jamais les émission « médicale » et ne lis que des romans ou des livres comme celui d’Edouard Shuré « Les Grands Initiés » que je recommande.
Martin (ou Marc), dit exactement, et pas seulement sur la Médecine, ce que je pense depuis toujours. Encore faut-il avoir le talent et les moyens pour s’exprimer. Je me sens en totale adéquation, et nous avons le même age.
Je suis allé sur son site et j’ai lu son dernier article sur les « Mandarins » et le sysyème Hospitalier Français. Criant de vérité !
Vous savez, étudiant, je pensais naïvement qu’une thèse ou un Mémoire devait apporter un plus à la Médecine et quand j’ai voulu passer mon mémoire de Psychiatrie, en 1987 je suis allé voir le « Grand Professeur Bourgeois » de Bordeaux pour lui proposer une étude sur Les Réactions Psychologiques des patients suite à l’annonce d’une séropositivité au HIV. Réponse de ce grand monsieur « vous croyez vraiment que quelqu’un peut décompenser suite à cette nouvelle ? Refusé ! »
Et en 1989 pour ma thèse je suis allé demander au « Grand Professeur Scotto » de Marseille d’accepter une étude que j’avais déjà commencé dans un service uniquement chargé de malades du Sida. C’était un questionnaire anonyme pour évaluer l’information des malades sur la transmission de leur maladie et les précautions qu’ils prenaient avec leurs partenaires.
Les 20 premiers questionnaires étaient édifiants sur la méconnaissance totale que les porteur du HIV avaient du danger qu’il faisaient risquer à leurs partenaires. Sujet de thèse refusé !
Je ne me souviens même plus à ce jour sur quoi ont porté mon mémoire et ma thèse, car dégöuté j’ai pris des sujets bateau pour me débarrasser de ce qui est finalement une formalité. Comment voulez-vous motiver les futurs Médecins avec de telles réactions de la part de ces gens là (comme dirait Brel).
Je vais suivre votre conseil pour mon article mais sera-t-il validé ?
Quant au film que vous me conseillez, je vais me le procurer.
Cordialement