Je vous suis enfin dans ce que vous dites... Ben oui, rêver et agir... sauf que je ne considère pas le vote comme une action.
Par contre cela m’amuse toujours autant de voir l’imaginaire se glisser jusque dans les commentaires. Le fait que j’évoque l’existence de groupes (mais aussi d’entreprises) fonctionnant sur le mode de l’autogestion ferait aussitôt de moi le membre d’une secte d’autogestionnaires ? Je suis désolé de décevoir votre fantasme, mais pas plus que je ne suis un partisan forcené de la démocratie directe (parmi toutes les choses qu’on veut me faire dire), puisque je ne fais qu’en mentionner la possibilité, je ne suis pas non plus le zélateur de l’autogestion, ni un propagandiste désigné par mes potes de groupes auto-gérés. Je n’en connais même pas.
En revanche je ne cache pas ma sympathie pour ce type de systèmes, même si cela me vaut de me faire taxer d’utopiste et d’idéaliste, ce qui ne me dérange en rien. Ce ne sont pas les « réalistes » qui font avancer le monde. Le réalisme est fait d’ambition mal placée et d’opportunisme qui font souvent le lit du carriérisme propre à une société matérialiste.
On me reproche de ne pas discuter et de manquer d’arguments pour justifier l’autogestion ou la démocratie directe. A quoi bon ? Je n’ai aucun titre de porte-parole de ces modes de vie en société... je me contente de mentionner leur existence, et je rappelle que précisément, si jamais un jour nous nous dirigions vers ce type de société, je n’aurais pas plus mon mot à dire que les autres sur le mode d’organisation... Mais au moins ma parole aurait un poids. Ce qu’elle n’a pas (pas plus qu’un bulletin de vote) dans le système actuel.