Un conflit vieux de 60 années ne se réglera pas en un coup de baguette magique, Obama n’est pas le messie qu’on nous présente ,prisonnier des intérêts américains et de la relation fusionnelle du couple états unis Israël, ces deux nations se voyant toutes deux comme élues ayant mission à entreprendre sur terre, les soubresauts du proche orient nous auront appris l’extrême prudence et ce ne sont pas quelques déclarations qui changeront les positions de principe, les états unis restant l’allié traditionnel des israéliens dans la région.
Concluant à l’impossibilité de l’émergence d’un état palestinien tant la colonisation est avancée il sera très difficile de vendre à nouveau la pax américana, les interminables négociations ne servent strictement à rien, tout est déjà sur la table, le retour aux frontières de 1967 le règlement de la question des réfugiés, le statut de Jérusalem.
Le dernier discours de Netanyaou couvert par les événements Iraniens en dit long sur l’intransigeance israélienne et le simulacre de paix que ces derniers proposent, mini état démilitarisé, d’ailleurs on ne sait comment il pourrait se créer, sur quelle base, sur quel territoire ?Jérusalem restant une et indivisible, capitale éternelle du peuple juif, le refus du démantèlement des colonies, la question cruciale des réfugiés.
Quel chef d’une autorité palestinienne aussi moribonde soit elle pourrait accepter ce marchandage ? c’est impossible.
Il serait temps de reconnaitre la responsabilité morale et politique occidentale dans le sort fait au peuple palestinien, ce conflit semble être l’épicentre des tensions mondiales dont les répercutions vont bien au delà de cette région.
N’oublions pas le contentieux du Golan Syrien et celui des fermes de cheeba Libanaises, cette question est régionale chaque volet s"emboitant l’un dans l’autre.