raison, je ne le sais pas, moi. Le problème ; TALL, c’est que vous ne pouvez NIER l’existence de ses caveaux disséminés. Ça s’appelle le bec cloué, TALL. Allez donc chanter ailleurs les louanges de Dewinter, et laissez donc André Pousse tranquille : il ne vous mérite pas.
Mai 1992 (I) : extrême droite croate et mercenaires
« Le Vif/L’Express » informe que Dewinter « se rend régulièrement à Zagreb. Il y a d’ailleurs été officiellement reçu par le président Franjo Tudjman ». Le 8 avril, « De Morgen » avait accusé le VB de fournir des mercenaires au gouvernement d’ultradroite croate, par l’intermédiaire d’une association nationaliste hollandaise. A cette époque, l’extrême droite internationale s’était mobilisée pour apporter un soutien effectif aux Croates. Le NSDAP-AO (groupuscule néonazi basé aux Etats-Unis) venait alors de lancer un appel de soutien « aux nationalistes blancs » combattant les « communistes serbes ». En Belgique, l’Assaut, un groupe néonazi bruxellois proche du Blok en général, de la tendance Dewinter en particulier, soutenait la campagne du NSDAP-AO.
Mai 1992 (II) : opération « politiquement correcte »
Dans le quotidien flamand anversois « Gazet van Antwerpen », Philip Dewinter affirme que « le révisionnisme est incompatible avec les objectifs du parti ». Un an auparavant (et juste après les élections législatives du 24 novembre 1991), Philip Dewinter et Gerolf Annemans avaient affirmé que le VB se définissait désormais comme un « parti conservateur ». Objectif : remplacer sur sa droite le VLD, sur les questions d’ordre moral le CVP et sur l’option nationaliste la Volksunie. Pour se faire, tactiquement, les hauts dirigeants blokkers doivent éliminer toutes les références extrémistes de l’histoire du VB. « Le révisionnisme » est alors trop associé aux mouvements néonazis… avec lesquels, pourtant, le Blok fricote depuis longtemps.