• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de moi a nouveau...

sur Michel Aoun a-t-il un avenir présidentiel au Liban ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

moi a nouveau... 18 février 2006 02:32

C-dessous, un article extrait de l’ORIENT-LEJOUR signé par l’inimitable style acido ironique de Mr.GABY NASR à qui reviennent tous les droits et honneurs.

Le plus marrant dans le document d’entente CPL-Hezbollah, par lequel Michel Aoun et Hassan Nasrallah se sont pacsés il y a deux semaines, reste incontestablement la clause bidon, par laquelle le sayyed barbu promet de désarmer ses spadassins en échange - on ne rit pas - de « l’arrêt de la politique agressive d’Israël ».

Sacré Hassan, va ! Jusque-là, on ne savait pas qu’il avait l’humour involontaire...

Promis, juré, craché donc ! Dès que les Hébreux se mettront à gazouiller un langage fleuri à l’adresse de leurs voisins, que leur pays intégrera la Ligue arabe sous les youyous, ou, mieux encore, qu’ils acceptent volontairement de se jeter à la mer, corps et biens...

alors là seulement, les vaillants pileux du Liban-Sud accepteront peut-être de se dessaisir de leur quincaillerie au profit de l’État. Messire Nasrallah est trop bon !

Mais comment, entre-temps, un vieux briscard de l’armée de métier a pu avaler un tel boa constrictor ? Mystère et boules de kamikaze !

Officiellement, dit-on, c’est pour soustraire le Hezbollah à la ménagerie irano-baassiste.

En fait, Mongénéral s’est un peu déboutonné en petit comité : candidat à la candidature pour le Château, à l’intérieur duquel Émile Ier n’en finit pas de se prolonger, il a listé les responsables de la déconfiture politique. Dont il s’est naturellement extrait, étant peu porté à l’autocritique.

Avec les barbus en poche, en revanche, il vient de huiler la mécanique qui lui permettra de gravir les marches du palais.

D’autant qu’à ses yeux, les autres candidats barbotent loin derrière lui dans le peloton. Bref, circulez, y a que Michel à voir !

À partir de là, il y a urgence, et les députés savent ce qu’il leur reste à faire : larguer l’Émile et voter fissa pour l’autre général avant qu’il ne se laisse pousser la barbe et inonde la banlieue sud de tchadors orange.

C’est à ce prix seulement que le fauteuil suprême retrouvera sa place naturelle : celle du nombril.

C’est-à-dire au centre et au-dessus des parties.

De toutes les parties, bien entendu.

EXTRAIT DE l’orient-lejour du Vendredi 17/02/2006

www.lorient-lejour.com.lb


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès